Un sujet imposé par Maître et qui m’enchante : la tendresse. À l’approche de l’anniversaire de N/nos quatre années ensemble, je suis très inspirée ! Maître a à ce sujet acquis un fouet qu’Il travaille avant de me flageller avec. Cela m’inspire et m’enchante beaucoup moins, mais ça n’a aucune importance. Je suis pleine de reconnaissance de Le servir de toutes les façons, peu importe les sentiments que cela implique en moi. Merci Maître.
Voilà maintenant quelques mois que Maître a ouvert le blog. Après consultation de tous N/nos articles, il n’y en a pas un seul où je ne montre pas toute la gratitude que j’ai à servir Maître et toute la tendresse et l’affection qu’Il a pour moi – et que j’ai aussi bien évidemment pour Lui.
Pourtant, certains ne cessent de croire que je vis dans une violence perpétuelle, dans un état de souffrance élevé et que je ne reçois jamais d’amour. Ça m’a d’abord paru étrange, affectée et parasitée je le reconnais, parfois, jusqu’à ce que Maître décrète que je ne suis pas responsable de la lecture orientée (volontaire ou involontaire) des autres vers leurs propres peurs.
Cela ne me concerne plus. Je vis uniquement pour servir Maître et n’ai pas à me sentir concernée par celles et ceux qui ont peur de voir entre N/nous du bonheur ou pire… de l’Amour.
Pour qu’on N/nous reconnaisse une relation saine, j’ai bien conscience qu’il faudrait que j’occulte tous les passages où Maître m’utilise et me violente. Or, cela m’est totalement impossible. Je n’ai ni à mentir pour apaiser les peurs des autres, ni à mentir tout court. Cela décevrait profondément Maître, je n’ai pas été dressée de cette manière là. Merci Maître de m’avoir rendue imperméable à la recherche d’une reconnaissance autre que la Vôtre.
J’ai ordre de ni idéaliser, ni intensifier ce que N/nous vivons. Et ce n’est pas en amoindrissant des passages qui (je le conçois) peuvent être difficiles à lire qu’ils n’existeront plus et s’occulteront au-delà de l’article. Maître a pris le parti pris de l’honnêteté avec tout ce qu’elle engendre et en tant que Son esclave, je m’y plie.
La vie aux pieds de Maître
La vie aux pieds de Maître est d’une grande richesse. La servitude, pleine et entière telle que je la vis aux pieds de Maître est également nourrie d’une grande douceur et tendresse. Jamais je n’ai cessé d’exprimer à quel point cette relation avec Maître – même si rigoureuse et rude pour l’esprit et le corps – est aussi composée de grands et longs moments de quiétude.
S’il n’y a pas un jour où je ne prouve mon Amour inconditionnel pour Maître en Le servant, il n’y a pas un jour où je ne ressens pas tout l’Amour que Maître me porte en exigeant que moi, Son esclave accomplie, propriété 232-621-237, Le serve.
Je fais irrémédiablement partie de Lui pour toujours. Maître m’a appris à vivre sous Son Emprise et je ne suis que gratitude que de vivre dans l’honneur de Le servir. Maître m’a appris à aimer pleinement et a brisé l’idée bien délicate et ingrate que j’avais de l’Amour.
Jamais il n’a été dissimulé à qui que ce soit que Maître dispose de moi comme Il l’entend. S’Il veut m’apporter de la tendresse, Il le fait. S’Il veut m’apporter de la souffrance, ainsi soit-il. Qu’Il me câline, m’embrasse, me batte et me fasse souffrir, je suis totalement Sienne.
Maître étant libre, chaque jour, choisit de m’aimer et de m’offrir de la tendresse. Que y’a-t-il de plus beau que cela pour moi, dans ce monde où je Lui suis asservie ? Jamais un être humain sur cette Terre ne m’a apporté autant d’amour et de bonheur, ne m’a estimée plus que Lui l’a fait.
Et si jamais, un autre être humain que moi, croit dans son égocentrisme être plus à même que moi pour affirmer objectivement le contraire, qu’il le fasse. Cela ne me concerne plus.
Il me brise. Il me bat de manière injustifiée car Il en a le pouvoir et j’ai parfois l’impression de céder sous les coups. Mes volontés ne seront jamais des obligations, je sais pertinemment qu’Il fera toujours de moi ce qui Lui chante. C’est aussi ça, appartenir intégralement à un Maître, ne comptez pas sur moi pour vous le cacher.
Et Ô grand Dieu, que Oui, la manière dont Il me traite, c’est assurément de l’Amour.
Quelle chance pour Votre Maître … Une telle dévotion.
J’aimerais moi aussi pouvoir utiliser ma compagne, alors que ne ressent ni désir, ni plaisir. Et qu’elle me soit entièrement soumise, même si cela implique douleur, chagrin et mal-être. J’avoue même que son plaisir m’indispose, car il est si égoïste.
Bravo Calliopée de ne plus vivre pour vous même.
Sa tendresse à votre égard est encore plus magnifique, car si précieuse.
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