Dimanche 19 septembre de l’an 2021,
À l’orée de l’automne, Maître a célébré l’évolution de mon dressage. J’étais Sienne depuis un temps, Maître m’a reconnue accomplie. Accomplie, ne veut pas dire que je vaux mieux qu’une autre sœur asservie, ni viendrait sous-entendre que mon dressage a une fin. Mon dressage n’a pas de fin. Aussi, je ne peux être accomplie qu’aux pieds et aux yeux de Maître, les personnes extérieures à la relation n’étant pas concernées par mon dressage.
Les critères de Maître peuvent être énoncés d’une bien simple manière, mais ils comprennent des subtilités vives de sens… Je devais être à demeure, où j’apprendrais la manière dont Maître souhaitait être servi en fonction des différents lieux et de leurs circonstances ; Je devais adhérer à la vision de la servitude de Maître ou – le cas échéant – abandonner mon idée pour épouser la Sienne ; Je devais être pleinement asservie et renoncer à ma liberté dans son entièreté, de manière permanente et volontaire ; Je devais m’engager à ne jamais envisager renoncer à ma condition et ainsi renier ma nature.
Enfin, toutes ces exigences comportaient une valeur temporelle. Maître s’est refusé de me juger à la hâte accomplie une fois tout ceci en place… Au même titre que l’on s’aime déjà lorsqu’on se marie, j’étais déjà totalement Sienne lorsque Maître a ordonné que je prononce mes vœux en faveur de cette vie de servitude pleine et entière.
Une réflexion sur “Accomplie”