Le contrôle qu’il me faut sur elle

Toujours la même histoire : au mieux un essai, au pire un raté (cf. cette introduction). Toujours dans l’intérêt d’expliquer au mieux N/notre fonctionnement et les axes qui ont été pris pour ce ménage et qui lui sont propres.


Je ne trouve pas qu’il soit idiot d’introduire que chez moi, la possession passe par le contrôle. Si je ne contrôlais pas les choses à un certain degré, je ne pourrais pas dire sereinement que je possède. Certains le peuvent aisément et ce n’est pas le sujet, je suis le premier à être étriqué par ma vision jusqu’au-boutiste en matière de hiérarchie et de possession.

Je trouve qu’il est aussi important de signaler que mon contrôle n’est pas un cadeau que j’offre aux petites-amies. Ce n’est pas non plus un profil complémentaire qui me donne envie de l’exercer. J’accepte de ne pas avoir la réponse au pourquoi du comment. Je savais que c’était en dormance. J’en ai eu envie avec elle alors qu’elle n’avait aucune prédisposition en faveur de cela. Alors ainsi soit-il.

Lorsque j’ai rencontré ma merveilleuse propriété, elle était merveilleusement libre. Mais elle était (et est encore) surtout merveilleusement jeune. Ce sont des années constructrices, j’en ai eu la responsabilité à partir du moment où je l’ai considérée pour être mienne.

Je vois cette relation entre mon contrôle et ma propriété comme un sculpteur taillant son bloc de pierre. Je peux tout lui faire, tout lui ordonner, sans prétexte pour plusieurs raisons.

Parce que je la connais.
Je reste de ceux qui pensent qu’il faut connaître quelqu’un avant de tout contrôler de lui. Posséder quelqu’un (non partiellement) peut détruire un individu. C’est ce qu’elle m’a inspiré (la possession, pas la destruction), alors je me devais de connaître parfaitement la personne qu’elle était pour en faire la merveilleuse asservie qu’elle est devenue. Si je taille trop peu, je suis perdant. Si je taille de trop, je suis perdant aussi. Chaque décision a eu (et aura encore) son lot de conséquences. Si je la brise durablement, je n’en tirerai rien. Si je ne la jugeais pas digne et capable d’être totalement mienne et d’endurer tout ce que je juge possible pour la seule bonne raison que c’est ce que je souhaite, je ne l’aurais jamais reconnue accomplie et aurais encore moins usé du terme esclave pour la désigner.

Parce qu’il a fallu du temps.
Le contrôle s’acquiert, il ne s’est pas pris ici en entier d’une traite. Ce n’est pas instantané lorsque cela se doit d’être durable. Et j’attire souvent l’attention sur un point essentiel : si elle n’avait pas eu l’expérience de l’indépendance (gérer ses finances, son logement, choisir ses amis, son activité, ses ambitions etc.), le contrôle qu’elle m’aurait donné sur ces domaines s’en serait trouvé amoindri, voire inexistant. Avoir été libre ne rend son offrande que plus grande. Le don de l’autorité sur un champ de pouvoir qui n’a pas été expérimenté, ni connu, n’a à mes yeux que très peu de valeur.

Parce que je l’exerce.
Je fais une (très) nette différence entre avoir l’autorité sur et exercer mon autorité sur. Je fais aussi une (très) nette différence entre prendre des décisions qui lui conviendraient sur le court terme/moyen terme et prendre des décisions qui me conviendront sur le long terme. Je ne contrôle pas les choses pour qu’elles tournent autour d’elle, ce n’est pas une relation égalitaire. C’est un équilibre qui tourne autour de moi pour alimenter N/notre relation/(future) union. Je n’exerce pas non plus mon autorité car je manque de confiance en elle ou en moi, je l’exerce car je pense profondément que c’est le fonctionnement qui sied à ce ménage.

Parce que le Mari est le Chef de la femme.
N/notre approche de la hiérarchie est religieuse, faisant que certaines choses sont réglées comme des évidences pour moi. Mon pouvoir (absolu) sur elle est ce qui doit être. Cette femme m’a été dédiée et il s’agit de l’un des plus beaux cadeaux que l’Eternel a à offrir.

Parce qu’elle l’a (m’a) accepté.
On parle de servitude volontaire. Les moyens et les raisons la regardent, me regardent. N/nous sommes au clair, c’est ce que j’estime être le principal.


Ça, c’est pourquoi j’ai l’intégralité du pouvoir décisionnel sur ma propriété. Passons à comment, c’est-à-dire ce que ça donne en pratique de manière générale.

Premièrement, ça se manifeste par son absence de refus face à toutes les décisions que je prends et tout ce que je lui ordonne de faire quand elle est en capacité de le faire (subtilité très importante, je ne peux pas lui ordonner de me jouer La Lettre à Élise si je ne lui ai jamais imposé d’apprendre ce morceau). Par contre, si je la juge en capacité de, peu m’importe ce qu’elle pense savoir de son état (par exemple le degré de fatigue physique ou mental). Il n’est à aucun moment dans ma préoccupation (ou la sienne d’ailleurs) de savoir si elle accepte(rait) ou non car tout chez elle m’est dû/dédié et c’est tout bonnement délicieux. La validité de ces choses n’entre plus dans sa ligne de compte parce qu’il ne reste que la confiance. Peut-être que cela parait très dangereux. Il me parait très dangereux d’offrir tout son pouvoir décisionnel à quelqu’un, tout comme il me parait tout aussi dangereux de l’avoir pour soi. Qu’est-ce que c’est, le bon contrôle qui ne ferait jamais de mal, lorsqu’il est absolu (et par conséquent indiscutable) ?

Acquisition d’une charge mentale.
Le contrôle s’avère être aussi une affaire de gestion qui peut se montrer écrasante. On va dire que j’ai de la chance et que ça mouline toujours là-haut même quand il n’y a rien à moudre. Alors, qu’il y ai de la matière depuis quatre ans et demi est sûrement une bonne nouvelle (les grands pouvoirs allant de pair avec les grandes responsabilités).

L’enjeu de la constance.
Avoir le contrôle, être en charge en permanence d’un esclave relève d’une activité cérébrale (et parfois physique) qui peut rapidement devenir coûteuse (cf. plus haut concernant la charge mentale). Tous les cerveaux ne sont pas faits pour traiter de ce genre d’affaire d’une manière exhaustive et/ou sur le long terme en permanence. Jusqu’ici, je pense m’en sortir plutôt bien. J’ai du mal à croire que la constance puisse par exemple uniquement reposer sur une énergie exclusivement (ou en très grande partie) sexuelle. Je pense que je tiens car je traite le contrôle que j’exerce sur elle comme un véritable besoin et que comme le service, il est une partie intégrante du style de vie que N/nous vivons.

Des entretiens avec moi-même.
Pas seulement lorsqu’une grande décision comme celle-ci est à prendre. Pas seulement quand quelque chose dysfonctionne. Même quand tout va bien. Régulièrement. Je suis le capitaine de ce bateau (N/notre future union) et je ne peux être rongé (trop longtemps) par le doute ou certaines émotions, certaines situations qui viendraient brouiller ma prise de décision. Je ne peux pas m’offrir le luxe d’être dépassé dans la durée si je veux toujours maintenir le cap.

De la patience.
On ne peut pas toujours tout faire maintenant. À vrai dire, les grandes décisions sont rarement prises puis effectives d’une manière instantanée. Il n’y a pas vraiment de notion d’immédiat qui serait déterminée pour cela. Un exemple simple : contrôler sa penderie ou sa manière de s’atteler aux services domestiques n’a rien avoir avec le choix de son activité (ou non-activité) salariée. Certaines décisions peuvent être actées et rectifiées si besoin plus rapidement que d’autres. Certaines nécessitent une réflexion profonde et ne peuvent avoir recours à des essais. À ce sujet, certains essayages ont eu lieu et se sont trouvés concluants dans la conception de son uniforme.

Ni devin, ni magicien.
Je garde toujours à l’esprit que même avec les meilleures intentions et les meilleurs investissements, certaines choses ne seront simplement pas comme je les avais imaginées. Je pense pouvoir affirmer que j’ai un fétichisme : la réalité. Je ne peux que reconnaître qu’il y a toujours une part d’incertitude plus ou moins grande dans certaines décisions que je prends. Et si parfois il n’y aura que quelques vagues, il y aura aussi des tempêtes. Et parfois, il n’y aura rien d’autre à faire à part d’attendre péniblement qu’elles passent.


Je suis le marin, elle est le gabier et N/nous naviguons.

Publié par

Bap

Fier Propriétaire de ma charmante propriété.

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