Un tour du Lac

Hier, il y a eu une promenade. N/nous étions déjà sortis la semaine dernière car N/nous recevions (et si Maître n’impose jamais aux invités mes interdictions de parole – du moins sur la durée – Il n’impose pas non plus mes interdictions d’interaction avec tout ce qui se trouve du mauvais côté de la porte d’entrée). De ce fait, N/nous recevons très peu et c’est toujours un évènement.

J’ai eu le droit à un manteau, cette fois-ci, ce qui n’était pas le cas de la semaine dernière sous la petite pluie et le froid (moins petit). J’avais déçu Maître en plusieurs points, notamment en terme de retenue – des rires à contenir (esclaffements), une voix trop élevée, un état d’esprit distrait et anxieux, moins centré. Maître n’étant pas adepte de punitions publiques ou autres démonstrations de pouvoir (qui n’en sont pas, même si elles sont bien d’autres choses), Il m’avait privée de manteau pour l’après-midi. Et écrasé les genoux avec Son siège, mais Il a assuré que ce n’était pas par mécontentement.


Avant de N/nous lever, Il m’a autorisé un moment avec la couverture pour le (j’imagine très grand, de Son point de vue) plaisir de me la reprendre. Puis Il m’a lavée, ce qui n’arrive pas en semaine par manque de temps ou simplement non-envie de Sa part. Il s’est lavé et j’ai suivi la procédure habituelle, que l’on peut raccourcir à s’agenouiller en tenant la serviette de bain. N/nous avons déjeuné, tard je crois.

Puis Il a eu envie de se promener, au lac. L’envie de Maître a toujours fait partie des bonnes raisons pour bousculer l’emploi du temps ou tout autre programme. Ce fut une journée toute en lenteur. La temporalité des choses est différente en présence de Maître, pour plusieurs raisons que j’évoquerai dans un autre article, car celui-ci relève plus d’un billet d’humeur.

Alors, N/nous N/nous sommes promenés. Main dans la main, à Sa manière.

Pendant la marche, il y a eu des échanges sur l’avenir (le mariage), ma récente baisse de foi, les inquiétudes concernant le ménage (principalement en terme de ressources, mais l’heureuse conclusion fut que N/nous sommes riches de bien d’autres choses). N/nous avions fait le grand tour, du lac et des préoccupations diverses. Et je Lui ai dit que la vie ici est parfois si simple.

N/notre fonctionnement l’est, la plupart du temps.

Lorsque N/nous sommes rentrés, a été trouvé un nouveau spot derrière la maison, quand Maître me permettra d’écrire dehors – banc en pierre. Devant le lac, c’est bien aussi. Même si c’est un peu éloigné. Une fois du bon côté de la porte d’entrée, je suis retournée à Ses pieds pour la fin d’après-midi. Ces temps, en prière ou en récitation font aussi partie du quotidien. Ils sont doux.

Parce que disséquer N/notre merveilleuse dynamique, c’est aussi conter les détails d’apparence sans importance pour rendre compte de l’ensemble.

Au réveil ce matin, la lessive de la veille est encore dans la machine et je n’en serai pas disciplinée. N/nous N/nous sommes parlés une bonne partie de la nuit. Il m’aime. O/on s’aime et ça me parait parfois si simple de Lui appartenir.

Publié par

esclave calliopée

Propriété appartenant au Maître Bap pour l'éternité.

2 réflexions au sujet de “Un tour du Lac”

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