Chaque seconde (de la journée et de la nuit)

Dans N/notre relation, Maître use du label 24/7. Les labels permettent à Maître de N/nous situer/appliquer des étiquettes et sont une véritable source de clarté (presque nécessaire) afin d’aisément rendre compte de ce que N/nous vivons.

L’abréviation de 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour dire que la hiérarchie que N/nous vivons n’est pas un passe-temps, ni un hobbie, encore moins une parenthèse. Dans Échange/transfert total de pouvoir, Maître a écrit qu’il n’y a pas d’interrupteur on et off à tout cela. C’est l’idée – la réalité et la justesse d’ici.

En raison qu’il s’agit d’une dynamique maritale [en concordance avec les rôles traditionnels de genre], même si ce n’est pas encore acté comme tel devant Dieu. Il n’y a pas de scission entre la hiérarchie et le lien amoureux. Ce n’est pas le lien amoureux puis la hiérarchie ou la hiérarchie puis le lien amoureux. Ce n’est pas propice à la négation, aucune des deux notions n’est niée le temps de faire une place à « l’autre ».

Ça le serait, si le transfert total d’autorité était traité par N/nos êtres comme une fantaisie. Ce n’est pas le cas, c’est un langage d’amour dans le respect des places que Dieu a conçues pour N/nous lorsqu’Il N/nous a fait masculin et féminin. Maître m’a choisie et m’a montré (puis mise, puis maintenue sur) le bon chemin – jusqu’à ce qu’il devienne le seul existant pour moi.

Les règles, les rituels et les procédures/protocoles demeurent en permanence. Bien sûr, certains protocoles ont généralement une à deux déclinaisons pour correspondre à peu près à toutes les situations possibles et d’autres sont plus spécifiques – penser à dédier un article à ce sujet et insérer sa redirection ici. Et c’est sûrement cette possibilité que tout cela soit en vigueur (et fonctionnel) en tout temps qui fait que N/nous ne N/nous sentons jamais off. De toute manière, Maître est en permanence le décisionnaire légitime et je doute sincèrement qu’une autre configuration soit possible pour N/nous – à vrai dire, que je doute de cela est ce qu’Il a voulu.

Que tous les aspects de la vie soient concernés par Son autorité est sûrement une source de cohérence – du lever au coucher, du sommeil à l’éveil. Il peut me réveiller pour quoi que ce soit. Il Lui suffit (si j’ai besoin de me déplacer pour Le servir) de dévisser la chaîne de nuit. Mon sommeil au même titre que beaucoup de choses ici n’est pas un dû, il Lui appartient de souhaiter une propriété reposée, comme exténuée, ou quelque chose entre les deux.

À cela s’ajoute ma disponibilité liée à l’absence d’études universitaires et l’absence de travail, ou plutôt l’absence de patron autre que Maître – peut-être devrais-je étoffer cette juste réflexion. C’est nouveau et n’a pas plus de deux ans, mais ma servitude n’est plus limitée par ce que l’on pourrait considérer comme étant une vie civile/professionnelle. Lorsque j’avais encore une vie du mauvais côté de la porte d’entrée, Maître la régissait. Néanmoins, cela limitait ma disposition en certains points, aussi dans le sens où certaines choses n’étaient pas directement tournées vers Lui (même s’Il s’agissait de Ses choix et que dans l’ensemble elles l’étaient, j’épiloguerai une prochaine fois).

24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 n’empêche pas plusieurs allures. J’y pense, notamment en terme de service ici. Le dimanche, le rythme est très différent des autres jours. Il y a des tâches particulières pour tel jour et plusieurs temporalités dans la journée (généralement induites par la présence de Maître dans les lieux). Il n’y a pas non plus de jours de congés. Il y a des jours modérés, à la convenance de Maître s’Il estime que je suis limitée de quelque manière que ce soit. Même là, N/nous n’estimons pas que les choses soient off pour autant, au contraire, c’est encadré par la procédure jours modérés – je suis toujours à Son service et Il demeure (l’Heureux, je l’espère) Possesseur de Son esclave.

C’est une configuration bien particulière, sur-mesure, s’exprimant chaque seconde.

Un tour du Lac

Hier, il y a eu une promenade. N/nous étions déjà sortis la semaine dernière car N/nous recevions (et si Maître n’impose jamais aux invités mes interdictions de parole – du moins sur la durée – Il n’impose pas non plus mes interdictions d’interaction avec tout ce qui se trouve du mauvais côté de la porte d’entrée). De ce fait, N/nous recevons très peu et c’est toujours un évènement.

J’ai eu le droit à un manteau, cette fois-ci, ce qui n’était pas le cas de la semaine dernière sous la petite pluie et le froid (moins petit). J’avais déçu Maître en plusieurs points, notamment en terme de retenue – des rires à contenir (esclaffements), une voix trop élevée, un état d’esprit distrait et anxieux, moins centré. Maître n’étant pas adepte de punitions publiques ou autres démonstrations de pouvoir (qui n’en sont pas, même si elles sont bien d’autres choses), Il m’avait privée de manteau pour l’après-midi. Et écrasé les genoux avec Son siège, mais Il a assuré que ce n’était pas par mécontentement.


Avant de N/nous lever, Il m’a autorisé un moment avec la couverture pour le (j’imagine très grand, de Son point de vue) plaisir de me la reprendre. Puis Il m’a lavée, ce qui n’arrive pas en semaine par manque de temps ou simplement non-envie de Sa part. Il s’est lavé et j’ai suivi la procédure habituelle, que l’on peut raccourcir à s’agenouiller en tenant la serviette de bain. N/nous avons déjeuné, tard je crois.

Puis Il a eu envie de se promener, au lac. L’envie de Maître a toujours fait partie des bonnes raisons pour bousculer l’emploi du temps ou tout autre programme. Ce fut une journée toute en lenteur. La temporalité des choses est différente en présence de Maître, pour plusieurs raisons que j’évoquerai dans un autre article, car celui-ci relève plus d’un billet d’humeur.

Alors, N/nous N/nous sommes promenés. Main dans la main, à Sa manière.

Pendant la marche, il y a eu des échanges sur l’avenir (le mariage), ma récente baisse de foi, les inquiétudes concernant le ménage (principalement en terme de ressources, mais l’heureuse conclusion fut que N/nous sommes riches de bien d’autres choses). N/nous avions fait le grand tour, du lac et des préoccupations diverses. Et je Lui ai dit que la vie ici est parfois si simple.

N/notre fonctionnement l’est, la plupart du temps.

Lorsque N/nous sommes rentrés, a été trouvé un nouveau spot derrière la maison, quand Maître me permettra d’écrire dehors – banc en pierre. Devant le lac, c’est bien aussi. Même si c’est un peu éloigné. Une fois du bon côté de la porte d’entrée, je suis retournée à Ses pieds pour la fin d’après-midi. Ces temps, en prière ou en récitation font aussi partie du quotidien. Ils sont doux.

Parce que disséquer N/notre merveilleuse dynamique, c’est aussi conter les détails d’apparence sans importance pour rendre compte de l’ensemble.

Au réveil ce matin, la lessive de la veille est encore dans la machine et je n’en serai pas disciplinée. N/nous N/nous sommes parlés une bonne partie de la nuit. Il m’aime. O/on s’aime et ça me parait parfois si simple de Lui appartenir.

Le bon Endroit

N/nous avons encore déménagé. Je suis très heureuse car selon les plans de Maître (et de Dieu), N/nous vivons désormais dans la bonne région ; dans le bon logement aussi car adapté à N/notre ménage dans son actualité (sans enfants).

Depuis le début, N/nous avons vécu en quatre ans dans quatre lieux différents. Dans mon adorable petit cagibi dans le Centre presque chaque week-end ; dans le Sud pour N/nos (devenues Ses) études supérieures ; en Pays-de-la-Loire pour l’été dans un autre cagibi plus désagréable cette fois-ci en espérant rebondir ailleurs – surtout au bon endroit.

N/nous y sommes.

Dans L’allure, où j’ai écris à propos du déménagement transitoire, j’exprimais les évidences telles que suivre Maître partout où Il décide de s’établir, l’aisance à rendre les rapports engendrée par l’utilisation des feuilles de calcul, la nouvelle ambition de Maître en terme de faire moi-même pour Lui-même, le cadre verdoyant. La liste de ce qui a été énoncé tient toujours, même si d’autres nouveautés s’ajoutent.

Il y a d’abord les nouvelles circonstances.

L’habitation n’est plus le lieu de travail, c’est-à-dire que la porte d’entrée n’est plus celle de Son bureau. Cette nouvelle donnée du travail hors de la maison a eu pour effet la création d’une nouvelle tâche : la préparation de Son repas. Préparé la veille avec amour, il est toujours accompagné d’un mot doux. Le soir, ils sont collectés peu importe leur état puis sont collés dans mon journal. Il peut s’agir d’un verset (ou bout de verset), une pensée, ou simplement des mots témoignant de mon immense gratitude pour cette vie – parfois Maître y répond, parfois non.

Le jeudi, c’est désormais jour de marché en bas de chez Maître – Son esclave a l’ordre de rappeler à Maître de déplacer Sa voiture chaque mercredi soir. J’ai jusqu’ici eu le droit d’y aller quelques fois et c’est aussi le jour où je peux prendre quelque chose à la boulangerie. Maître a noté (et récolté) les bienfaits de cette sortie quasi hebdomadaire les premières semaines, même si en dehors de deux saucisses sèches s’il vous plait par (Sa) carte, je ne suis pas autorisée à discuter, ni à flâner, encore moins près de la vendeuse de grigris.

Les horaires ont changé et n’ont pas engendré de problèmes particuliers. Furent intégrés aux routines les grands petits-déjeuners du week-end maintenant qu’ils sont libres. Le barattage du beurre a lieu le jeudi, les courses (jamais seule) aussi. Maître ayant des astreintes, est en élaboration (depuis l’idée formidable d’un de Ses amis) une collation secours pour la route.

Ne plus vivre en communauté est un véritable soulagement pour Maître. Je fais l’objet d’un isolement assez prononcé et il était difficile pour Maître de maintenir mon monde petit dans les circonstances précédentes une fois que j’étais connue des personnes, qu’elles soient passagères ou non.

Le décor a aussi changé – pas uniquement parce que N/nous vivons en face d’un clocher qui sonne toutes les heures en journée. Je me suis d’ailleurs surprise à m’aligner à celui-ci, à avoir de moins en moins besoin d’alarmes pour le service ayant des horaires précis.

Côté matériel, j’ai retrouvé Ses meubles anciens, il n’y a plus ces aplats de rouge des logements pré-construits et cela repose mes yeux. Je lis beaucoup sur la décoration et cherche à personnaliser l’endroit en accord avec les goûts de Maître – achat d’un canapé et de ses deux fauteuils fleuris, il a même été décrété qu’un était à moi. Ce fauteuil non-utilisé matérialise ma solitude, à part quand un (généreux) chat l’occupe.

Si la surface a triplé, la taille des corvées ménagères aussi. Les routines relatives à ce domaine se sont trouvées adaptées jusqu’à ce que chaque pièce possède son protocole ménager spécifique. Pas que les techniques de nettoyages changent, mais tout est répertorié de la manière qui sied à Maître – ranger ça ici, ça ; commencer par ceci, finir par cela.

Je me suis montrée distraites vis-à-vis de certaines procédures et règles. Je me suis sentie gauche quelques semaines dans le service. Maître a été patient à Sa manière et quant à moi j’ai appris de mes erreurs. Le premier matin, je me suis agenouillée du mauvais côté de la porte de la douche et elle est passée (très) près de mon visage – Maître a de bons réflexes, Il n’en aura pas tout le temps. Je me suis mise la pression seule, aussi. Cela a été discipliné et on ne m’y reprendra plus.

Voilà où N/nous en sommes. N/nous prions et sommes heureux des plans de Dieu pour N/nous – N/nous sommes au Bon Endroit.

Un Avent bien solitaire

L’Avent est le temps liturgique de quatre semaines précédant la fête de Noël – Le Robert.

Les premiers jours, N/nous avons reçu. Il y a eu des temps sociaux importants, j’ai même rencontré de nouvelles personnes (relatives à l’emploi de Maître). Ça a été aussi une période riche en sorties, même si j’imagine que ma manière de définir période riche en sorties ne veut pas dire qu’elles étaient vraiment nombreuses en quantité, simplement qu’il y en a eu plus que d’habitude.


J’appartiens à un Maître qui a toujours veillé à ce que mon monde demeure relativement petit, que ce soit en terme d’accès à certaines connaissances ou d’interactions/relations sociales qui viendraient l’élargir.

Depuis que Maître a convenu que je serai la majeure partie de mon temps du bon côté de la porte d’entrée de Sa maison (c’est-à-dire à l’intérieur – pas/peu d’activités en dehors, ni de travail, ni d’études), Il a pu incorporer dans mon dressage un nouveau type d’isolement.

Il y a depuis quelques temps maintenant deux types d’isolements, ou plutôt deux formats différents d’isolement. L’isolement prononcé (que je traiterai plus tard), qui est celui au quotidien, même s’il a en fonction des périodes été plus flexible ou plus intransigeant, et l’autre.

Maître l’appelle le plénier.

Il se résume aisément par aucune interaction sociale de n’importe quel type autre que Maître (précision importante), aucune sortie. À cela, s’ajoute généralement (et généreusement) un jeûne d’écrans. Il n’y a aucune entorse, je n’adresse la parole et n’écris à personne, ni ne sors (même pour les courses), sinon cela ne correspond plus au format plénier.

Ce n’est pas une expérience perverse, rien n’est pervers ou déviant dans N/notre (future) union.

Force de répétitions, Maître a récolté les bienfaits de cet isolement sur l’isolement prononcé/du quotidien, nettement mieux vécu (même dans sa forme où ne demeurent que très peu de permissions) sur le long terme. Il y a une sorte de pensée flottante de plus dur existe, contente-toi de ce que tu as car ce n’est pas dû – rien ne l’est ici, sauf moi.

Et je Vous remercie, Maître, pour cette dur leçon.

Ce format d’isolement, le plénier, n’est pas pour plusieurs raisons tenable en permanence. Très restrictif, il finit tôt ou tard par limiter Maître – Ses mots. Faire les courses, avoir une interaction sociale autorisée (ou nécessaire), une entracte est vite arrivée mais il s’agira d’une manière systématique d’isolement prononcé. Même si ce n’est qu’un mot, même si ce n’est qu’une sortie.

Savoir qu’il ne peut durer toute la vie ne le rend pas moins difficile. L’isolement prononcé (celui au quotidien) a un spectre très large et Maître joue sur son aspect aléatoire. Le plénier est plus clair dans mon esprit, je ne m’interroge plus sur ce qui sera permis ou non car aucun des aspects que ce format d’isolement couvre ne l’est.

Cela fait un peu plus d’un an que Maître a intégré cet isolement à N/notre dynamique de manière prolongée. Avant, ce n’était que quelques jours. Maintenant, ça se compte en semaines. C’est devenu beaucoup plus facile pour Lui de maintenir ce format maintenant que je suis en permanence à demeure.

Parfois, j’angoisse à-propos de la mort sociale. Il n’y a qu’un pas entre l’angoisse et l’ingratitude, ici. D’autres fois, j’ai simplement peur de ce que cela pourrait faire à mon cerveau, sur le long terme. Il y a aussi simplement des moments où je me sens très seule. Pas que je bénéficie de beaucoup de temps ou même de diversité sociale en temps normal, mais que j’ai appris à me satisfaire du peu de quantité pour en créer une sorte de qualité constante, ou plutôt qui me convient.

Alors, quand je suis privée de ce que je considère être mon minimum, il arrive que je souffre. Je sais que mon minimum est sûrement considéré comme un dixième du minimum généralement admis, mais j’ai appris à m’en contenter. Si les premiers jours ont été plutôt douloureux et mes pensées troubles, le constat sur le long terme est on ne peut plus clair (et sûrement affreux de bien des façons pour les plus sensibles).

Je n’ai rien à envier ailleurs, dans le sens où rien ne m’attend de l’autre côté (le mauvais) de la porte d’entrée de Sa maison. Le plus dur est lorsqu’Il part, même si la présence des animaux fait un pont au-dessus de Ses absences. Le bilan est cruel. Pour la première fois de mon existence, je pense (à raison) que je n’ai pas le moindre ami. Je suis indisponible. Je ne traiterai jamais une autre personne que Lui comme une (ma) priorité, je peux disparaître du jour au lendemain sur Son ordre et je ne peux apprécier quelqu’un durablement pour ce qu’il est, simplement parce que c’est ce qu’Il veut. Je ne peux avoir le moindre ami. Le bilan est cruel, le bilan est honnête.

Maître est Le centre de mon existence.

Lorsque cette réflexion m’a traversée (de ne pas avoir d’ami, ni de pouvoir en être une convenable), j’en ai immédiatement informé Maître lorsqu’Il est rentré du travail – l’intimité ne sied pas à ce qui Lui appartient. Maître a semblé heureux, du moins Il n’a pas spécifié vouloir que cette pensée change, ce qui est suffisant ici pour que je sache que je suis sur la ligne qu’Il a minutieusement tracée – Maître ne s’accommode pas de mes pensées si elles ne sont pas alignées aux Siennes.

Je sens une solitude, que j’accueille avec humilité.

Et je Vous remercie, Maître, pour cette terrible leçon.

Des bijoux qui entravent

Un billet sur le vif d’une soirée et d’un lendemain finalement (dans leurs détails) très peu comme les autres.

Maître est d’abord rentré du travail puis – après L’avoir accueilli selon Ses souhaits et Lui avoir ôté Son manteau – j’ai servi un apéritif plus élaboré que les autres jours, le dîner était bon et il y avait même un gâteau qui, s’il n’était pas très beau était délicieux – j’ai eu 24 ans.

J’ai reçu l’honneur de Maître de porter Ses bijoux d’amour vissés pour toujours (hors leur entretien et les examens médicaux nécessitant de les retirer). Je suis pleine de gratitude.

Ma parure est complète. Je suis honorée que Maître m’en juge digne, m’estime, me considère Sienne et me permette de L’aimer inconditionnellement.


Depuis l’entracte pour quelques jours à Noël, je ne suis pas sortie. Je n’ai vu personne non plus. J’ai eu le droit de répondre à quelques commentaires succinctement, un soir j’ai même eu le droit à un appel d’une heure trente. Je n’ai plus le droit d’utiliser le terme d’ami(e). Maître a dit que je n’en avais pas et m’a appris une leçon lors du dernier isolement plénier (cette appellation devrait incessamment sous peu trouver du sens lors de la prochaine publication programmée en début d’année). Je ré-embrasse la solitude de cette vie au service d’une Autre.

J’ai pu dormir ce matin. Le jeudi matin est initialement dédié au passage de la serpillère, c’est accessoirement aussi le jour du barattage du beurre et des soins particuliers dédiés à la salle de bain. Je me suis réveillée, seule, Maître avait éteint le réveil – 09 heures 30. J’ai pu dormir avec Lui, j’ai senti plusieurs fois Ses pieds chercher mes chevilles durant la nuit.

C’est qu’ils sont très ajustés. J’ai déjà la peau qui couvre le tendon d’Achille irritée et mes malléoles me détestent. Je n’ai pas encore essayé l’escalier. Cet inconfort ne m’effraie pas. Maître l’a décrété supportable.

Même si ça s’y apparente parfois dans la forme, ce n’est pas qu’une vie de martyre. Le fond est beaucoup plus complexe que ça. Je n’en demeure pas moins bénie d’être à ma place à chaque instant.

Les multiples interdictions finissent par créer des privilèges. Ce qui autrefois m’était dû est devenu précieux. Des miettes sont devenues des trésors dans un monde où les trésors ne sont plus que des miettes.

Carte postale d’automne – 2022

Les cartes postales sont des listes intimes et rétrospectives que j’ai plaisir à faire chaque saison. Un exercice (thérapeutique) de gratitude pour les épreuves et moments joyeux passés ensemble. Elles prendront toujours environ sept jours après la nouvelle saison pour être reçues, étant disponibles en accès anticipé ici.


Ce fut un automne plutôt réussi ! Beaucoup de (bons) changements. J’ai réussi (grâce à la Force de Maître) à briser le cercle vicieux des saisons sur mon anxiété. L’hiver reste un grand défi, mais je suis déjà heureuse d’avoir relevé celui-ci.

La relation

・Maître est fier de moi pour cet automne
・J’ai été invitée dans Son lit à plusieurs reprises et j’en suis pleine de gratitude
・J’ai, grâce à Maître, combattu l’anxiété (qui n’a pas réussi à s’ancrer durablement cette saison)
・Maître m’a appris de nouvelles leçons
・Maître a clôturé toutes mes messageries et envisage un mail avec la possibilité d’utilisation d’une fois par semaine
・Des gifles régulièrement – pour garder le tête froide
・Beaucoup de discussions avec Maître sur les disciplines domestiques (chrétiennes ou non)
・Maître a intégré une nouvelle posture inspirée d’une statue en bronze à mon dressage – et les exercices de souplesse allant avec pour sa bonne réalisation
・Certaines routines et protocoles ont bénéficié d’ajustements et précisions suite au déménagement
・Le protocole de maladie (si je suis celle qui tombe malade) a montré une défaillance dans son déclenchement
・Mise à jour du fichier viemartiale.pages

La Maison

・Le ménage s’est installé durablement dans l’Ouest, comme il était dans l’envie de Maître et les plans de Dieu
・N/nous avons reçu des amis – il y a eu deux séjours
・Je suis allée chercher (dans un grand camion) le piano dans le sud
・Je m’instruis sur la décoration
・L’œuvre de Lou a trouvé sa place au-dessus du lit de Maître, que j’ai pu réchauffer à plusieurs reprises cet automne
La croix en granite de Maître a trouvé son point d’accroche dans la chambre
・Acquisition de beaucoup de bocaux
・Il y a un canapé et ses deux fauteuils fleuris qui habillent le salon
・Plusieurs bonnes récoltes à Emmaüs – un avant-goût ici
・Il n’y a toujours pas de table (assez haute) pour les repas et il manque un buffet dans la cuisine
・Essai concluant d’une nouvelle recette de serpillère au savon noir

PRODUCTIVITÉ

Je pensais qu’il y aurait nettement moins de contenu que la saison dernière. Finalement il y en a quand même un peu. Je n’ai pas envie de commencer à comparer la quantité des publications d’une saison à l’autre, essentiellement car ce n’est pas le but du blog de Maître, aussi car rien de bon n’en serait tiré sur le long terme.

Un an de vœux, 800 grammes et La procédure à suivre lorsque Maître est malade – pour le blog de Maître, en plus de la correction de Son article Le contrôle qu’il me faut sur elle
L’anglais d’hier a dit, N/notre dernière soirée et Sa serpillère – pour les généreux mécènes

Et quand l’heure n’était pas à la publication…

・J’ai répondu à une question Avez-vous le droit d’avoir des amis ? Des contacts avec votre famille ? sur la plateforme des généreux mécènes
・J’ai réalisé beaucoup de travaux de traduction plus ou moins importants
・J’ai alimenté (avant mon jeûne d’écrans) une page Instagram dont l’identifiant est (je l’espère de manière provisoire) @fianceecalliopee – j’ai publié ici les règles relatives à l’usage du compte
Sessions d’écriture avec Lévana

Bonheurs de saison

・Anniversaire de Maître
・J’ai retrouvé le piano
・J’ai écouté La Ballade des gens heureux
・J’ai pu acheter un cadeau de Noël à Maître cette année, je l’ai reçu
・N/notre (autre que celui cité dans la précédente carte postale) précieux chat a été hospitalisé (ce n’est pas un bonheur) et il a guéri (ça c’en est un)
・J’ai encore appris sur le pardon
・La première raclette
・J’ai entrepris d’apprendre le breton – Bennozh Doue deoc’h Mestr
・Premier essai (concluant) d’une bougie à la verveine dans une tasse ancienne
・J’ai écrit des chansons drôles, ou plutôt qui ont au moins eu le mérite de me faire rire moi
・J’ai été quelques fois au marché
・Maître a cessé de vendre des photos de ma vie en servitude sur une plateforme payante
・J’ai trouvé beaucoup de réconfort dans la consultation du contenu d’épouses traditionnelles, bien plus proche de la vision qu’a Maître de la vraie dévotion
・Le Pub anglais – 3 fois
・J’ai vu Locronan
・Maître m’a offert un cachet de cire avec deux alliance entrelacées
・J’ai pleuré dans les bras de Lévana
・Des temps sociaux importants, avant d’en être (brutalement) totalement coupée
・Maître a passé la commande de deux petits joncs dorés, en serai-je digne cet hiver ?
・La page des généreux mécènes a couvert tous les frais du site pour l’année à venir !

Les versets qui m’ont fait du bien

Il y a dans le coeur de l’homme beaucoup de projets, Mais c’est le dessein de l’Eternel qui s’accomplit. (Proverbes 19:21) – et j’y crois
Celui qui veille sur sa bouche garde son âme ; Celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte. (Proverbes 13:3) – et j’y crois
Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. (Daniel 12:3) – et j’y crois

La procédure à suivre lorsque Maître est malade

Ce dimanche [27 novembre] dans l’après-midi, Maître m’a signalé être malade. Ce signal déclenche automatiquement le protocole (la procédure) relatif à la maladie. Je profite de l’occasion d’avoir un peu de temps avant la préparation du repas (et de Maître qui se repose) pour écrire sur cette procédure.

Au-delà de se déclencher par le signal de Maître, il y a généralement quelques signes avant-coureurs qui peuvent me mettre dans une attente officieuse. Ce n’est pas tout le temps le cas, mais parfois cela arrive.

Une fois le protocole enclenché, Maître se met dans une tenue confortable s’Il n’y est pas déjà, va au lit, puis j’apporte la cloche dans la chambre qui attend toujours d’être remplacée par une petite cloche de comptoir au bruit moins… monacal.

Ce qui ne change pas de d’habitude est ma (complète) mise à disposition. Au moindre tintement, je me présente dans la chambre, fais une révérence puis attend dans la position d’attente debout Sa demande – de l’eau, du thé, un comprimé, de la compagnie… Ne plus embrasser les verres lorsqu’ils ont été servis une première fois et que le contenu a été consommé sans les avoir re-lavés au préalable.

Maître n’est pas des plus à l’aise avec tout ce qui provoque l’inactivité ou qui la nécessite afin d’en venir à bout au mieux le plus rapidement possible. Je suis beaucoup sonnée pour mon empathie. Je câline, réconforte, je suis une esclave/(future) épouse aimante. S’Il s’endort sans m’avoir congédiée, je dois prendre congé moi-même et retourner m’affairer dans la maison.

Le protocole de maladie a pour effet certains ajustements, comme la possibilité de prendre la parole pour avoir des précisions sur l’état de Maître – la surveillance des symptômes (température, vomissements, maux divers…), leurs variations et leurs espacements étant une de mes tâches principales durant toute la durée où ce protocole est en vigueur. J’écoute avec attention, je suis habilitée à prendre les décisions nécessaires telles que demander un avis professionnel à distance, contacter un médecin pour une prise de rendez-vous en présentiel, appeler les pompiers…

Je peux également passer d’une corvée à une autre sans nécessiter l’approbation de Maître. En temps normal lorsque Maître est à la maison, je dois avoir Son accord pour passer d’une tâche à une autre, à part s’Il m’en a explicitement dispensée. Mes chaussures de journée sont remplacées par les chaussures du soleil et les chaussures de la lune (du matin et du soir) en chanvre et lin, les chaînes sont retirées si elles étaient vissées à mes poignets et je dois veiller à ne pas faire tinter mes bracelets. Les horaires (par exemple des repas, de mon entretien) peuvent être retardés ou avancés, voire annulés.

Cela n’est jamais valable pour la prière.

Des tâches demeurent, comme assainir l’air en aérant de manière journalière ou ajuster les chauffages – cela fait un moment qu’il m’est interdit de monter les radiateurs à plus de 19°, la réussite de cette tâche m’est devenue très accessible.

Une fois que Maître est guéri, vient une sorte de procédure post-maladie qui est identique à celle du protocole de maladie si je tombe malade. Il s’agit plus d’une routine de nettoyage – désinfecter ce qui doit l’être (poignées, interrupteurs, claviers… – initialement une fois toutes les deux semaines), lavage de la literie (initialement tous les dix jours), changer la brosse à dents (initialement tous les trimestres)… Et mettre à jour ces données dans les feuilles de calcul.

800 grammes

Il s’agit d’un brouillon de la mi-été dont Maître a ordonné l’édition afin que je puisse le publier ici.


Lors d’une période d’isolement et de jeûne d’écrans récente, Maître m’informe que je [Il] reçois encore des messages concernant Son nouvel ajout à ma parure – on me félicite, on complimente la beauté de ces deux anneaux dorés que je porte depuis un mois sur les bracelets verrouillés par Ses soins.

Peu questionnent leur utilité, j’en déduis alors qu’elle est évidente. Maître les a rejoints par une chaîne. Un peu plus de soixante centimètres, environ huit cents grammes quand il s’agit de la plus longue. Ils ne vivent ni le bruit qui ne me quitte plus, ni leur utilisation – et s’ils imaginent, ils se trompent.

Ils me félicitent.

Vivant en communauté à proximité d’enfants, les volets sont fermés depuis un bon moment maintenant. Les personnes ici ont pris minimum trois mois à savoir que j’existais – je ne savais pas que tu avais une femme.

S’ils savaient jusqu’où avoir une femme peut prendre de son sens ici.


Durant les fortes chaleurs, la plupart de mes sœurs asservies ont été ménagées. Sont apparues de par cette donnée certaines dissonances dans nos échanges peu avant mon isolement de tout rapport social hors Maître. Je ne regrette pas vraiment ce manque d’harmonie dans nos discussions, irrégulières sur ordre de Maître, car elles me permettent de garder l’esprit ouvert.

Ce n’est pas parce qu’ici Maître n’a pas considéré me ménager sous prétexte de chaleur qu’elles appartiennent moins ou que je n’aurai plus jamais rien en commun avec elles. Toutes les relations hiérarchiques ne requièrent pas forcément un grand axe de service, ni une richesse particulière de leurs protocoles – elles reposent encore moins sur une discipline domestique chrétienne.

Je Vous suis si reconnaissante, Maître, de m’en juger digne et capable.

Il s’avère qu’étant minimaliste en terme de relations sociales sur Son ordre, je me suis sentie relativement seule dans mon labeur face à ces nouvelles données. J’avais, visiblement, malheureusement et non intentionnellement, surestimé ce qu’il se passait ailleurs.

Maître m’a inculqué que je me sentirai toujours seule dans ma manière de Le servir et je Le remercie pour cette leçon. Car je serai toujours seule face à Ses exigences et elles paraitront toujours monstrueusement démesurées en comparaison de ceux qui en ont peu. Je ne peux décrire les couleurs de l’arc-en-ciel à un aveugle, tout comme j’aurais beau essayer d’oublier toutes les couleurs pour imaginer le ciel sans, le ciel ne me paraitrait qu’infiniment vide.


En période de canicule, les huit cents grammes ont commencé à peser – l’inconfort dans le sommeil couplé à celui du conscient dans l’éveil n’ont pas fait un délicieux mélange et m’ont rendue encline aux humeurs volatiles. J’ai dû puiser dans mes dernières ressources pour rester plaisante.

Si mon Amour pour Maître est une source infinie dans ma détermination à faire les choses, ma peur d’être battue aussi.

Lorsque j’ai cru en arriver au bout, Maître m’a totalement isolée en m’interdisant les derniers échanges sociaux qu’Il avait maintenus à intervalles réguliers.

Durant cette longue période de port de Ses chaînes, j’ai brisé l’intégralité des verres d’un service, effrayé les animaux, perdu l’équilibre, je me suis assommée en secouant les draps et ai abandonné progressivement les mouvements qui préservaient mon dos lors du service par fatigue et inattention.

Après plusieurs semaines, mes épaules ont commencé à se rapprocher et mon dos à s’enrouler vers l’avant. Pas que huit cents grammes soient très lourds dans l’absolu, mais que couplés à ma négligence au quotidien ils n’ont fait qu’accroître les complications.

Lorsque Maître a dévissé les chaînes, j’ai été envahie par une sensation de légèreté, de vitesse oubliée. Je suis toujours aussi surprise de la mesure à laquelle les choses deviennent si aisément des habitudes ici.

Maître entre dans ma tête si facilement pour y mettre ce qu’Il y souhaite – aucune lutte, consciente ou inconsciente n’est permise.


Mes poignets et chevilles demeurent vissés chaque soir et déliés chaque matin du pied de Son lit. La chaîne (la longue comme la plus courte) est portée uniquement en présence de Maître, régulièrement le soir selon Son envie.

Maître n’envisage plus un port permanent comme il a pu en être, ne souhaitant pas que je sois contrainte par des chaînes qui n’auraient qu’une valeur décorative de par leur légèreté, ni que le vaisseau qui Le sert s’abîme durablement.

Aujourd’hui lorsque je cuisinais, j’ai pesé ma main droite – elle pèse un peu moins de quatre cents grammes.

Un an de vœux

Les articles relatifs aux vœux se trouvent ici et la vidéo – si vous aimez les plans tremblotants et répétitifs – où je parle d’être l’esclave accomplie de Maître se trouve .


Il y a un an, j’ai reçu l’honneur de porter le collier définitif de Maître. De Ses mains, il a été vissé à mon cou lorsque Maître m’a reconnue en tant que Son esclave accomplie. S’y suspend depuis par une petite bélière quelque peu disgracieuse une médaille circulaire portant mon nom – Maître fit d’autres ajouts à ma parure d’esclave au fil des évènements, de Son envie et des finances du ménage.

La journée d’anniversaire des vœux ne s’est pas montrée si différente des autres. Le silence est très présent dans mon quotidien au service de Maître, faisant de mes journées de longues prières silencieuses et douces lorsque le corps n’est pas dérangé par le service.

C’est un anniversaire.

Il y a un an, j’ai récité un engagement en faveur de cette vie au service d’une Autre et il m’avait été spécifié qu’il s’agirait de l’ultime fois. Ce n’est pas comme si un autre choix s’était proposé à moi, ni comme si – après ces années constructrices – j’avais la capacité, l’aptitude d’envisager la vie autrement.

Maître est mon Monde.

Cet anniversaire me met face à l’irrévocabilité de mon don, de sa caractéristique péremptoire. Il est trop tôt pour traiter de ce sujet et les brouillons qui disent plus ou moins la même chose s’accumulent en interne. Dès lors, il s’agit d’un anniversaire et non d’un renouvellement, mon don n’étant pas éphémère et ne pouvant être ainsi renouvelé chaque année sous prétexte d’anniversaire.

De par mon service, je célèbre Maître chaque jour. De par Son exigence, Il m’honore chaque seconde.

J’ai conscience, de la beauté du renouvellement, mais aussi de son non-sens, de son incohérence ici. Les choses sont très belles lorsqu’elles sont éphémères car cela les rend précieuses.

Or, en tant qu’esclave accomplie de Maître, je suis acquise – il n’existe aucune place pour le périssable.

Merci à Vous, Maître, de n’avoir visé autre que l’éternité pour ce qui est Vôtre.

Carte postale d’été – 2022

Les cartes postales sont des listes intimes et rétrospectives que j’ai plaisir à faire chaque saison. Un exercice (thérapeutique) de gratitude pour les épreuves et moments joyeux passés ensemble. Elles prendront toujours environ sept jours après la nouvelle saison pour être reçues, étant disponibles en accès anticipé ici.


Ce fut l’été des montagnes russes, à des années lumières de l’été reposant et ressourçant que je m’étais imaginé…

La relation

・Maître m’a ordonnée en fiançailles
・Je dors désormais en permanence au sol car tel est Son souhait, le lit était perçu comme le dernier réel privilège de confort. Le petit matelas inconfortable et les couvertures en demeurent qui se méritent chaque jour
・Maître a considéré un suivi psychologique pour Son esclave, j’ai combattu l’anxiété comme j’ai pu
・J’ai continué d’apprendre à faire moi-même pour Lui-même
・N/nous avons subi (et survécu) à une vague de haine, les gens libres n’accepteront jamais que je suis heureuse de vivre cette vie pleinement au service d’une Autre et que je n’occulterai jamais les difficultés relatives à mon don
・J’ai prié sur Son ordre pour ceux qui N/nous détestent
・Maître s’est approprié mon compte Instagram (qui n’a jamais vraiment été à moi de toute manière)
・Actuellement en pleine épreuve de survie – Mercure rétrograde
・Maître considère l’usage d’un uniforme, cela se fera au fil du temps et des finances du ménage
・Je suis Son esclave accomplie depuis un an

La maison

・N/nous avons vécu en communauté, j’ai vu beaucoup de caravanes défiler depuis la fenêtre
・Maître déplace actuellement ce ménage en Sa terre natale
・N/nous avons cherché un nouveau logement
・Un de N/nos précieux chats a eu une maladie grave et chaque jour a été une petite victoire jusqu’à sa guérison
・Les finances de ce ménage ont fortement été diminuées de par l’hospitalisation longue et coûteuse de N/notre animal, N/notre mental aussi
・Les feuilles de calcul sont devenues totalement manuscrites
・Le soleil a laissé apparaître un cœur sur le mur de la cuisine et c’est Lou qui l’a envoyé

productivité

J’ai beaucoup écrit sans que cela soit nécessairement publié. J’ai commencé beaucoup de brouillons, aussi.

L’allure et Couche d’esclave – pour le blog de Maître, en plus de la correction de Ses articles
L’histoire d’un camembert thérapeutique et d’une visibilité non désirée, Mes brouillons nocturnes et moi et Petit train de l’essentiel – pour les généreux mécènes
La Lumière qui réfléchit naturellement sur moi – pour YouTube

Et quand l’heure n’était pas à la publication…

・J’ai ouvert sur ordre de Maître une page buymeacoffe que j’ai alimentée d’accès anticipés
・J’ai eu une paralysie de l’écrivain et suis restée plus de trois jours devant une page blanche
・J’ai écrit la nuit et servi le jour – jusqu’à ce que mon corps me fasse comprendre que ce genre de rythme ne s’envisage pas sur le long terme
・J’ai fini un journal et commencé un nouveau

Bonheurs de saison

・J’ai vu du Claude Monet
・N/nous N/nous sommes baignés
・J’ai envoyé (et reçu) ma première lettre, depuis j’en ai envoyées deux et reçues deux
・J’ai lu la Sainte Bible, Mes recettes d’autrefois et relu Les Esclaves de Gor
・J’ai supplié Maître de fermer Son blog, puis j’ai médité sur la tragédie qu’il soit lu et j’en ai ri
・Ont erré (au total) plus de 50 000 âmes sur le blog de Maître
・N/notre chat a survécu et est parfois presque aimable
・Lévana a reçu un collier avec une pierre verte et c’était comme si je n’avais jamais vu un faux caillou aussi joli
・Mes parents ont appelé et j’ai pu répondre, plusieurs fois – ma grand-mère plus régulièrement
・Lou N/nous a envoyé une œuvre, j’ai hâte que Maître loue des murs pour l’accrocher
・N/nous avons chanté Leave Her Johnny
・J’ai acquis des boucles d’oreilles dorées en titane – ne pas jurer avec la parure d’esclave vissée par Maître
・J’ai revu Lévana, en chair et en os
・J’ai joué du piano à la gare avant de fondre en larmes dans le train, le piano n’a pas pu N/nous suivre cet été, j’ai hâte de le retrouver à l’automne
・Il y a désormais peu de chances que je devienne une vieille fille esclave