Échange/transfert total de pouvoir

Une réécriture de ce premier article, initialement publié en juin 2021 lors de l’ouverture de mon blog pour une version plus digeste, moins théorique. Ça ne diffèrera pas réellement de la version précédente bien que moins longue (étant donné les quelques redirections vers d’autres articles), purement personnelle et factuelle de ce qu’il se passe ici.

Coexistants dans le cadre d’une relation asymétrique, N/nous utilisons ce label (TPE – Total Power Exchange) afin d’exprimer sommairement ce que N/nous vivons au quotidien. Il en existe quelques autres plus ou moins (in)connus pour dire (à peu de choses près) la même chose : Absolute Power Exchange (APE), Total Authority Transfer (TAT), Total Power Transfer (TPT). Il y en a sûrement d’autres dont je n’ai pas connaissance, j’utilise le plus commun par simplicité.

Malgré que j’émette quelques réserves quant au mot échange, j’ai fini par me faire avec le temps (la maturité de N/notre relation) une idée globale qui me convienne.

L’échange réside dans l’engagement double. Le serment de m’obéir en toutes circonstances complémentaire au serment de la posséder, d’honorer ce don. Au-delà de ces histoires d’énergies investies et re-investies, je n’estime pas que N/notre future union ai quoi que ce soit de transactionnel ou contractuel. Cette complémentarité est simplement nécessaire pour que les choses fonctionnent correctement pour ce ménage.

Ceci étant dit, il s’agit principalement d’une histoire de paramètres.

Disposer de la pleine autorité concernant tous les aspects de sa vie, vie m’appartenant au même titre que la mienne. Être la seule autorité (légitime) sur son corps et son esprit qui m’ont été dédiés, dont je peux jouir comme je l’entends (en assumant/étant responsable des conséquences de mes choix, la notion du bon comme du mauvais étant à ma discrétion). Je recommande la lecture suivante, Le contrôle qu’il me faut sur elle.

Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. (Éphésiens 5:24)

Ce que l’ont pourrait considérer comme ses droits relèvent de la notion de permission, partant en ce qui concerne N/notre dynamique du point de départ suivant : aucun droit, uniquement des devoirs et sa complémentaire tous les droits, aucun devoir.

Il n’y a plus le débat de l’obéissance depuis plusieurs années, ni celui de se renier pour mieux me servir. C’est ce qui marque pour moi la différence entre une relation de négociation et d’appartenance. Le cadenas est verrouillé et les chaînes dont j’ai entravé son esprit sont plutôt lourdes désormais. Assez pour condamner des volontés qui pourraient paraître possibles à quelqu’un appartenant en fragments (bien que je n’estime pas que le mot appartenir soit dans ce cas d’usage), comme (au risque de mettre un malheureux coup de pied dans une immense fourmilière qui n’attend peut-être que ça) partir.

Je détiens l’autorité sur son propre corps et le monde qui l’entoure où chaque aspect la concernant est un champ de pouvoir où j’exerce mon autorité, en tant que seul décisionnaire. C’est illimité. Je ne la considère pas passive ou spectatrice de ce qu’il se passe pour autant, elle a le devoir de me faciliter par une obéissance sans faille, inconditionnelle. Ce n’est pas facile et demande une Force en interne de chaque seconde. Je la tiens responsable si je juge qu’elle faillit, c’est ainsi pour tous ses devoirs envers moi.

Il n’y a pas d’interrupteur on et off à tout cela, c’est en toute circonstance. J’ajouterai ici le prochain article que je lui fait écrire en ce moment portant sur le 24/7 quand il sera publié.

À ce label, j’ajoute souvent le mot traditionnel, notamment pour son sens (plus de contexte dans cette lecture) et son aptitude à marquer la différence entre ce que N/nous vivons d’un jeu de pouvoir issu du fantasme (BDSM).

Étant donné les tendances de ce ménage, la principale raison de ce type de dynamique est que je suis masculin et traite le contrôle que j’exerce sur ce qui m’est dédié comme un véritable besoin, même si je n’ai pas toutes les réponses à ce sujet. Les siennes sont beaucoup plus complexes de par sa servitude dévotionnelle, illimitée, même si je les considère inhérentes à sa féminité.

La hiérarchie de par ce transfert d’autorité absolu est le langage de N/notre relation. C’est ce qui me semble le plus achevé, et parce que c’est ce qui me convient est une réponse suffisante.

Ainsi N/nous usons des justes termes de Maître et d’esclave, de Propriétaire et de propriété et un jour (je N/nous le souhaite sincèrement) de Mari et d’épouse. Parce qu’elle m’appartient en toutes choses.

Le contrôle qu’il me faut sur elle

Toujours la même histoire : au mieux un essai, au pire un raté (cf. cette introduction). Toujours dans l’intérêt d’expliquer au mieux N/notre fonctionnement et les axes qui ont été pris pour ce ménage et qui lui sont propres.


Je ne trouve pas qu’il soit idiot d’introduire que chez moi, la possession passe par le contrôle. Si je ne contrôlais pas les choses à un certain degré, je ne pourrais pas dire sereinement que je possède. Certains le peuvent aisément et ce n’est pas le sujet, je suis le premier à être étriqué par ma vision jusqu’au-boutiste en matière de hiérarchie et de possession.

Je trouve qu’il est aussi important de signaler que mon contrôle n’est pas un cadeau que j’offre aux petites-amies. Ce n’est pas non plus un profil complémentaire qui me donne envie de l’exercer. J’accepte de ne pas avoir la réponse au pourquoi du comment. Je savais que c’était en dormance. J’en ai eu envie avec elle alors qu’elle n’avait aucune prédisposition en faveur de cela. Alors ainsi soit-il.

Lorsque j’ai rencontré ma merveilleuse propriété, elle était merveilleusement libre. Mais elle était (et est encore) surtout merveilleusement jeune. Ce sont des années constructrices, j’en ai eu la responsabilité à partir du moment où je l’ai considérée pour être mienne.

Je vois cette relation entre mon contrôle et ma propriété comme un sculpteur taillant son bloc de pierre. Je peux tout lui faire, tout lui ordonner, sans prétexte pour plusieurs raisons.

Parce que je la connais.
Je reste de ceux qui pensent qu’il faut connaître quelqu’un avant de tout contrôler de lui. Posséder quelqu’un (non partiellement) peut détruire un individu. C’est ce qu’elle m’a inspiré (la possession, pas la destruction), alors je me devais de connaître parfaitement la personne qu’elle était pour en faire la merveilleuse asservie qu’elle est devenue. Si je taille trop peu, je suis perdant. Si je taille de trop, je suis perdant aussi. Chaque décision a eu (et aura encore) son lot de conséquences. Si je la brise durablement, je n’en tirerai rien. Si je ne la jugeais pas digne et capable d’être totalement mienne et d’endurer tout ce que je juge possible pour la seule bonne raison que c’est ce que je souhaite, je ne l’aurais jamais reconnue accomplie et aurais encore moins usé du terme esclave pour la désigner.

Parce qu’il a fallu du temps.
Le contrôle s’acquiert, il ne s’est pas pris ici en entier d’une traite et je pense que la lecture de cet article le montre assez clairement. Ce n’est pas instantané lorsque cela se doit d’être durable. Et j’attire souvent l’attention sur un point essentiel : si elle n’avait pas eu l’expérience de l’indépendance (gérer ses finances, son logement, choisir ses amis, son activité, ses ambitions etc.), le contrôle qu’elle m’aurait donné sur ces domaines s’en serait trouvé amoindri, voire inexistant. Avoir été libre ne rend son offrande que plus grande. Le don de l’autorité sur un champ de pouvoir qui n’a pas été expérimenté, ni connu, n’a à mes yeux que très peu de valeur.

Parce que je l’exerce.
Je fais une (très) nette différence entre avoir l’autorité sur et exercer mon autorité sur. Je fais aussi une (très) nette différence entre prendre des décisions qui lui conviendraient sur le court terme/moyen terme et prendre des décisions qui me conviendront sur le long terme. Je ne contrôle pas les choses pour qu’elles tournent autour d’elle, ce n’est pas une relation égalitaire. C’est un équilibre qui tourne autour de moi pour alimenter N/notre relation/(future) union. Je n’exerce pas non plus mon autorité car je manque de confiance en elle ou en moi, je l’exerce car je pense profondément que c’est le fonctionnement qui sied à ce ménage.

Parce que le Mari est le Chef de la femme.
N/notre approche de la hiérarchie est religieuse, faisant que certaines choses sont réglées comme des évidences pour moi. Mon pouvoir (absolu) sur elle est ce qui doit être. Cette femme m’a été dédiée et il s’agit de l’un des plus beaux cadeaux que l’Eternel a à offrir.

Parce qu’elle l’a (m’a) accepté.
On parle de servitude volontaire. Les moyens et les raisons la regardent, me regardent. N/nous sommes au clair, c’est ce que j’estime être le principal.


Ça, c’est pourquoi j’ai l’intégralité du pouvoir décisionnel sur ma propriété. Passons à comment, c’est-à-dire ce que ça donne en pratique de manière générale.

Premièrement, ça se manifeste par son absence de refus face à toutes les décisions que je prends et tout ce que je lui ordonne de faire quand elle est en capacité de le faire (subtilité très importante, je ne peux pas lui ordonner de me jouer La Lettre à Élise si je ne lui ai jamais imposé d’apprendre ce morceau). Par contre, si je la juge en capacité de, peu m’importe ce qu’elle pense savoir de son état (par exemple le degré de fatigue physique ou mental). Il n’est à aucun moment dans ma préoccupation (ou la sienne d’ailleurs) de savoir si elle accepte(rait) ou non car tout chez elle m’est dû/dédié et c’est tout bonnement délicieux. La validité de ces choses n’entre plus dans sa ligne de compte parce qu’il ne reste que la confiance. Peut-être que cela parait très dangereux. Il me parait très dangereux d’offrir tout son pouvoir décisionnel à quelqu’un, tout comme il me parait tout aussi dangereux de l’avoir pour soi. Qu’est-ce que c’est, le bon contrôle qui ne ferait jamais de mal, lorsqu’il est absolu (et par conséquent indiscutable) ?

Acquisition d’une charge mentale.
Le contrôle s’avère être aussi une affaire de gestion qui peut se montrer écrasante. On va dire que j’ai de la chance et que ça mouline toujours là-haut même quand il n’y a rien à moudre. Alors, qu’il y ai de la matière depuis quatre ans et demi est sûrement une bonne nouvelle (les grands pouvoirs allant de pair avec les grandes responsabilités).

L’enjeu de la constance.
Avoir le contrôle, être en charge en permanence d’un esclave relève d’une activité cérébrale (et parfois physique) qui peut rapidement devenir coûteuse (cf. plus haut concernant la charge mentale). Tous les cerveaux ne sont pas faits pour traiter de ce genre d’affaire d’une manière exhaustive et/ou sur le long terme en permanence. Jusqu’ici, je pense m’en sortir plutôt bien. J’ai du mal à croire que la constance puisse par exemple uniquement reposer sur une énergie exclusivement (ou en très grande partie) sexuelle. Je pense que je tiens car je traite le contrôle que j’exerce sur elle comme un véritable besoin et que comme le service, il est une partie intégrante du style de vie que N/nous vivons.

Des entretiens avec moi-même.
Pas seulement lorsqu’une grande décision comme celle-ci est à prendre. Pas seulement quand quelque chose dysfonctionne. Même quand tout va bien. Régulièrement. Je suis le capitaine de ce bateau (N/notre future union) et je ne peux être rongé (trop longtemps) par le doute ou certaines émotions, certaines situations qui viendraient brouiller ma prise de décision. Je ne peux pas m’offrir le luxe d’être dépassé dans la durée si je veux toujours maintenir le cap.

De la patience.
On ne peut pas toujours tout faire maintenant. À vrai dire, les grandes décisions sont rarement prises puis effectives d’une manière instantanée. Il n’y a pas vraiment de notion d’immédiat qui serait déterminée pour cela. Un exemple simple : contrôler sa penderie ou sa manière de s’atteler aux services domestiques n’a rien avoir avec le choix de son activité (ou non-activité) salariée. Certaines décisions peuvent être actées et rectifiées si besoin plus rapidement que d’autres. Certaines nécessitent une réflexion profonde et ne peuvent avoir recours à des essais. À ce sujet, certains essayages ont eu lieu et se sont trouvés concluants dans la conception de son uniforme.

Ni devin, ni magicien.
Je garde toujours à l’esprit que même avec les meilleures intentions et les meilleurs investissements, certaines choses ne seront simplement pas comme je les avais imaginées. Je pense pouvoir affirmer que j’ai un fétichisme : la réalité. Je ne peux que reconnaître qu’il y a toujours une part d’incertitude plus ou moins grande dans certaines décisions que je prends. Et si parfois il n’y aura que quelques vagues, il y aura aussi des tempêtes. Et parfois, il n’y aura rien d’autre à faire à part d’attendre péniblement qu’elles passent.


Je suis le marin, elle est le gabier et N/nous naviguons.

Jamais deux sans trois

Je partage la troisième vidéo de ma merveilleuse propriété ici la Lumière qui réfléchit naturellement sur moi, une lecture non-exhaustive de son article 1461 jours. Les sous-titres sont intégrés car c’est quelque chose qui me tient à cœur, en français et dans un anglais approximatif.

esclave calliopée a tourné les images lorsqu’elle était seule (cf. Absence de Maître : journal de bord de la dépendance). À leur vue, la phrase loin de Vos pieds, je ne peux que faner pris tout son sens.


Essai sur le Service

Un essai bancal et fragmentaire, insignifiant pour certains, probablement plus un commentaire qu’un véritable essai d’ailleurs, qui saura peut-être mettre un peu de joie dans le cœur de ceux qui comprendront et trouveront là une vision similaire (ou simplement un angle complémentaire) à la leur, dépourvue d’idéalisation et encline à la réalité.

Définir le service peut s’avérer être une tâche de grande ampleur et décourageante (surtout si l’on souhaite aller dans le détail et lister toutes les manières dont il peut s’exprimer) et à la fois une tâche si simple quand on cherche à le définir dans son ensemble. J’ai des ambitions bien plus modestes pour ce billet.

Pour ma part, j’ai beaucoup plus de facilités à dire ce que les choses ne sont pas (cf. Ce ménage rétro) pour énoncer ce qu’elles sont. Ceci n’est qu’un essai sur le Service, au pire un mélange de bonnes traductions et quelques commentaires dont je ne peux promettre une grande qualité éducative, néanmoins ils auront le mérite d’être en alignement avec la manière dont N/nous vivons.


J’aimerais m’appuyer sur quelques citations du livre Real Service, co-écrit par Raven Kaldera et sa propriété Joshua Tenpenny. Un livre que je recommande fortement aux personnes dans des relations axées sur le service et/ou celles qui s’y intéressent.

Dans le premier chapitre Figuring Out Service ou Comprendre le Service en français, prennent place les Règles de Service de Joshua après une courte page portant sur le service porn et le fétichisme du majordome, qui ne peuvent être grand chose d’autre que des fantaisies passagères dans le monde réel pour la plupart des individus. Ce qui, en soit, n’est pas un véritable problème le temps que la réalité importe peu dans la dynamique, de ce fait généralement non permanente (hormis si l’on fait les sacrifices nécessaires afin de posséder un esclave/domestique à demeure en permanence).

Pour cet essai sur le Service, je vais m’appuyer sur la Première règle de Service (de Joshua), sûrement en vigueur (peu importe si de manière explicite ou non) dans toute relation durable axée sur le service.

« If the master doesn’t want it, it isn’t service »

KALDERA Raven et TENPENNY Joshua, 10 août 2011, Real Service – règle 1 sur 4, Alfred Press, Massachusetts, page 9.

Si le Maître ne le veut pas, ce n’est pas du service. Even if… – même si.

Ce n’est pas du service, même si vous le faites pour eux et qu’ils vous en seront possiblement reconnaissants plus tard, même si vous pensez que c’est ce qui lui plairait, même si cela doit être fait, même si, même si…

Faire le ménage est nécessaire pour qu’une maison ne soit pas sale, ça ne veut pas dire pour autant que c’est du service. Ça l’est si le Propriétaire a l’attente d’une maison entretenue par sa propriété.

Car si le Maître ne le veut pas, ce n’est simplement pas du service.

À partir de là, la liste de ce qui n’est pas du service peut s’avérer assez longue et mène également à la conclusion suivante : toute action peut être du service dès lors que le Propriétaire désire cette action de la part de sa propriété.

Et en ce sens, si le Propriétaire veut se montrer peu ou particulièrement exigeant, avec peu ou d’énormes attentes, c’est ainsi et celui qui sert se doit de l’accepter, car le « service » imposé par la partie servante ne peut en être et nuira tôt ou tard gravement à la relation. À savoir qu’une relation hiérarchique peut avoir plusieurs orientations sans nécessairement être orientée sur le service, mais qu’une axée ainsi demande beaucoup de temps, d’aménagements et d’engagements doubles en fonction des attentes du Propriétaire.

À mon sens, l’esclave doit adhérer à la vision du service (et de la servitude) de son Propriétaire et potentiellement mettre son idée du service de côté pour épouser la seule qui compte, c’est-à-dire celle de celui qui est servi. Pas celle qui correspond à ce qui est communément défini comme service en fonction de sa position hiérarchique, ni celle que se font les autres. Uniquement celle qui se base sur les désirs du Propriétaire compte.

Chaque relation axée sur le service ne peut qu’être profondément différente d’une à l’autre, chaque Propriétaire ayant des besoins et attentes qui lui sont propres.

Je ne partage pas vraiment l’idée qu’un real service le soit lorsqu’il est négocié ou enclin aux compromis et ai énormément de difficultés à y voir une transaction. J’y vois une (totale, dans le cas de ce ménage) mise à disposition où seul le désir (non-fantasmé) du Propriétaire entre en ligne de compte. Ici, c’est ma volonté et l’obéissance d’esclave calliopée (la réponse à cette volonté) qui vient créer ce que je considère être le service.

« While acquiescence may seem like a favor to bright-eyed meaning servant, in the end it is no favor. Honesty is the best option »

KALDERA Raven et TENPENNY Joshua, 10 août 2011, Real Service – règle 1 sur 4, Alfred Press, Massachusetts, page 10.

Alors que l’acquiescement peut paraître comme une faveur aux yeux du serviteur, en finalité ce n’est pas une faveur. L’honnêteté est la [votre] meilleure option.

Dans N/notre relation, je ne peux feindre d’être satisfait par le service de mon esclave si je ne le suis pas. Même par compassion pour ses efforts ou par sentiments amoureux. Car ça ne rendra pas son service réel. Et surtout, ça ne rendra pas ma merveilleuse propriété meilleure. Ça ne serait que malhonnête et viendrait détruire toute possibilité d’amélioration. Mes exigences sont mon langage d’amour et j’en juge esclave calliopée digne et capable.


Une histoire de réalité.
Toute propriété peut être amenée à mal faire les choses et chaque Propriétaire possède son seuil de tolérance vis-à-vis de cela, à savoir qu’un pouce mal placé sur un verre embrassé puis tendu dépasse déjà le mien en ce qui concerne cette maison.

Une histoire d’honnêteté.
Il m’est normal de signifier à ma propriété si elle se trouve dans la maladresse, l’erreur comme dans l’excellence ainsi que lorsqu’elle s’éloigne de la ligne que je lui ai soigneusement tracée.

Une histoire de confiance.
Je ne crains pas ses émotions vis-à-vis de mes critiques car j’ai confiance en elle et je la connais parfaitement. Ma belle esclave a épousé ma vision du service et a connaissance de mes exigences.

Une histoire d’humilité.
Recevoir les critiques du Maître peut mettre les nerfs à rude épreuve, surtout quand la propriété pensait avoir bien fait. Le mépris n’a aucunement sa place dans le service (cf. règle numéro 2) – et ici tout court.

Une histoire de respect.
Laisser sa propriété dans l’erreur est un poison et la maintenir ainsi est dangereux. Ici, le temps terrestre est précieux et ma propriété l’a mis à mon service. Mes éloges se doivent d’être réelles, comme tous mes jugements.

Une histoire de hiérarchie.
En tant que Propriétaire, si j’accepte pour une quelconque raison ce que je ne juge pas acceptable, je ne dirige plus la relation.

Et mon tout une histoire de constance.


Les ressources pour cet article (et quelques autres complémentaires, notamment sur les différentes expressions du service) :

HannahTheScribe (3 articles)
« Control/Service-Oriented and Anticipatory/Reactive Service » ; « Learning in Anticipatory Service, and Some Advice » ; « Invisible Anticipatory Service, Setting Your Own Recurring Tasks, and Some Advice »

Joshua Tenpenny, Raven Kaldera, Real Service

Tequilarose, « Service Submission : Reactive and Proactive Service : What’s the Difference? »

Ce ménage rétro

La dénomination de ce ménage est volontaire et très importante. Je ne prétends pas détenir le fonctionnement de tous les ménages rétros/traditionnels existants. Néanmoins, je m’estime en mesure d’apporter une réponse qui m’est propre. Ne vous sentez pas offensé par la manière dont ce ménage fonctionne, cela le concerne uniquement et vous n’en faites pas partie. Ce n’est pas La Bonne Parole mais une parole parmi tant d’autres.


J’utilise le terme de rétro pour dire qui imite un style démodé assez récent – généralement en référence à la première moitié du XXème (Le Robert), même si ce ménage n’a pas la recherche d’imiter quoi que ce soit mais s’est plutôt retrouvé par le hasard des choses ou les Lois naturelles en adéquation avec ce terme. Je le préfère grandement à 1950s household (ménage des années 1950) pour définir ce que N/nous vivons, pour plusieurs raisons évoquées quelques lignes plus loin.

Ce ménage se caractérise en premier lieu par une domination conjugale où je suis en ma qualité d’homme Possesseur de la femme que j’ai choisi, qui m’a été dédiée et que j’affectionne. Par essence dans ce ménage, je suis le seul à même de diriger le foyer, c’est-à-dire que je prends toutes les décisions (sans exceptions) et que ma propriété s’y plie. Il me semble être le moment opportun pour remémorer qu’aux grands pouvoirs riment les grandes responsabilités, et que si être Propriétaire n’est pas à prendre à la légère, être le Chef d’un foyer non plus.

Il s’exprime par une sorte de retour à certaines traditions, anciennes pour certains, à combattre pour d’autres, très actuelles pour ce ménage. Je ne me suis jamais proclamé théologien, historien à mon échelle me suffisant amplement. La Bible est sujette à de multiples interprétations et celles que j’ai des Écritures et des Lois naturelles sont les valeurs de ce ménage.

Être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. (Tite 2:5)

Ce ménage contraste avec la vision moderne du couple par l’expression d’une discipline domestique religieuse où il est naturel que je dispose de l’autorité sur ma propriété (ou future épouse, comme vous préférez car ils sont dans ce ménage des synonymes). Entre autres, ce ménage est monogame, profondément hiérarchique et recentre/re-sacralise le masculin et féminin qui au-delà de la porte de ce ménage s’estompent.

Beaucoup de domaines, d’occupations et d’actions dans ce ménage sont ainsi essentiellement masculin ou féminin, même si parfois ils se juxtaposent de par la relation (axée sur le service) que N/nous vivons.

Listes non-exhaustives de quelques exemples/mots-clés désordonnés et aléatoires de ce qui est masculin dans ce ménage : le bricolage, la conduite, l’opinion, les possessions, l’actualité, la défense, la politique (l’avis comme le vote), l’autorité, la carrière, Chef du foyer (et spirituel), la gestion des finances, la boisson… ; et de mots-clés/talents féminins (que j’entretiens en tant que Propriétaire/futur Mari) dans ce ménage : les arts ménagers et domestiques, la compagnie (plaisante), trophée du Mari, femme au foyer, la couture, la retenue, l’humilité, l’obéissance, la décoration…

Certains thèmes (à différents degrés et sous différentes formes) demeurent du registre masculin et féminin dans ce ménage, comme l’éducation, car j’attends par exemple de ma propriété un niveau d’instruction conséquent en ce qui concerne les Arts. Mais il y a aussi la Force, la religion, l’Amour… Et Dieu sait que l’Amour a tellement de manière de s’exprimer.

Le Divin N/nous a bâtis différemment afin de N/nous rendre unis et parfaitement complémentaires.


Je n’ai aucun avis (positif ou négatif) à émettre sur les ménages rétros dits « inversés » (dirigés par des femmes, ménages homosexuels ou autres), je trouve néanmoins qu’il s’agit d’un fonctionnement enclin à des valeurs modernes (et qu’il n’est pas à combattre pour autant, avant que l’on me prête ces intentions).

Au sujet du 1950s household, il s’agit à mes yeux du fétichisme d’une époque généralement très axé sur sa présumée esthétique répondant à un processus de glamourisation des années 1950.

Ce n’est pas la posture de ce ménage, qui revendique « seulement » faire preuve d’une hiérarchie poussée où il est dans la nature de la future épouse d’appartenir et dans la nature du futur Mari de posséder. Ce n’est ni un jeu, ni un processus de reproduction, tout au plus une affinité affirmée avec des dynamiques de pouvoir provenant d’un schéma ancien.

Même si j’apprécie le charme des reconstitutions, elles demeurent des fantaisies. J’accorde des similitudes, mais je ne peux construire une relation réelle sur le fétichisme d’une époque que je n’ai pas connue.

Je me trouve également en (profond) désaccord avec l’attitude surconsommatrice de ces années (notamment en terme d’électronique pour faciliter la vie des ménagères). Le labeur et les vêtements humbles vont au teint de ma propriété, et ce même si sa toilette de sortie se révèle coquette et que la quotidienne demeure soignée et en adéquation avec des goûts non-modernes.


Ce ménage ne répond ni à l’idéalisation d’une époque, ni à un pli visuel, mais reflette des valeurs religieuses/traditionnelles contrastant avec d’autres. Finalement, il se trouve bien ordinaire, l’ordinaire n’étant qu’une question d’usage.

Conclusion de la conclusion

Le dernier article d’esclave calliopée Absence de Maître : journal de la dépendance ne saurait être complet si je n’apportais pas un retour sur celui-ci. Il est au pire un exercice de paraphrase, au mieux une conclusion de la conclusion.

Le premier retour à faire est que j’ai été peiné de me replonger par leur lecture dans les affres et tourments de mon esclave, même si en toute connaissance de cause. Le second est que (malgré tout) si j’avais la possibilité d’annuler cela, je n’y changerais rien. C’était un sacrifice temporaire pour N/nous assurer une stabilité financière. N/nous ne sommes pas installés définitivement mais avons quitté (je l’espère) définitivement le sud de la France. Les Pays-de-la-Loire ne seront normalement qu’une étape avant un nouvel emménagement plus permanent. Je confesse ne pas être contre que ça s’éternise.

Ne me rassasiant pas de la servitude fragmentaire d’une esclave s’adonnant à une activité salariée hors de la maison (je veillerai à ce qu’esclave calliopée écrive à ce sujet), cela fait partie de mes responsabilités en tant que Propriétaire de subvenir à N/nos besoins sur le plan financier. J’ai dû m’absenter pour chercher (et trouver) du travail là où il y en avait. Depuis les trois années de cette esclave à demeure, je ne m’étais pas absenté (en tout et pour tout) plus de six nuits.

J’ai rencontré plusieurs difficultés en tant que Propriétaire de cette belle esclave. Certaines relèvent de l’évidence lorsqu’on est humain tandis que d’autres sont plus subtiles. J’ai premièrement dû gérer le manque que j’avais d’elle pour gérer celui qu’elle avait de moi avec empathie. Mon nouveau travail m’a considérablement aidé car j’aime travailler quand le travail a du sens. J’avais l’échappatoire du travail, un privilège dont à mes pieds elle ne dispose plus.

N/notre relation étant imbriquée de telle manière que l’un sans l’autre N/notre qualité de vie ne peut que décroître, esclave calliopée faisait état par moments d’une détresse écrasante. J’ai dû parfois me rendre à l’évidence que je ne pouvais d’aussi loin la panser avec un appel téléphonique. La technologie ne fait qu’accroître le sentiment de solitude.

En son absence matérielle dans mon quotidien, j’ai dû lâcher prise sur l’idée du service tel que je l’exige à demeure et me montrer flexible sur certains champs de pouvoir (comme les finances en lui laissant une carte bancaire). J’ai dû aménager son emploi du temps en conséquence : les tâches ménagères demeuraient tandis que le service sexuel à distance ne m’intéressait que très peu (même si j’ai usé d’elle comme je l’entendais avec N/nos moyens).

À ma grande surprise, elle a commencé lors de cette période à réaliser ses premières feuilles de calcul. J’ai étendu leur utilisation aux différentes corvées quotidiennes et hebdomadaires et me réjouis de ce système facilitant l’organisation et les rapports de tâches. J’ai (entre autres) principalement donné des directives strictes sur l’hygiène de vie et l’instruction (piano, écriture, lecture, prière…). Je ne voulais pas retrouver cette propriété abîmée, alors j’ai œuvré à la conserver en bonne santé pour qu’il n’y ai pas une période de soin trop longue lors de N/nos retrouvailles.

Gérer ses émotions (les moins volatiles) a été extrêmement difficile sans pouvoir la tenir. Les angoisses ont ce don de l’enfermer en elle-même, la peur l’isole et prend toute la place. Il n’y a plus qu’elle et cette esclave n’est plus capable de m’entendre. J’écoute, je répète inlassablement les mêmes mots pour qu’elle en entende peut-être la moitié d’un sur trois, j’attends, je réécoute, je répète encore, peut-être qu’elle en a entendu un entier cette fois-là, puis O/on avance à petits pas durant de très longues minutes… ainsi vont les troubles anxieux qui sèment le chaos dans le mental jusqu’a se répercuter par l’épuisement du corps.

Si je devais réitérer cette expérience dans le cadre de son dressage, rien n’en ressortirait à mes yeux d’utile. N/nous sommes profondément ancrés dans cette relation de servitude où j’exerce un contrôle absolu sur tout son être. Je reste d’avis qu’une propriété qui n’est pas à demeure ne peut servir que d’une manière fragmentaire et ce n’est pas le genre d’engagement qui me satisfait en tant que Propriétaire de cette belle esclave.

Cette conjoncture n’a fait qu’avérer encore un peu plus que chacun de ses pores transpire la dépendance et que la seule voie possible pour elle est de me servir comme je l’entends.

Pèlerinage au jardin

Aujourd’hui, j’ai décidé qu’O/on irait se promener. N/nous sommes retournés là où esclave calliopée a prononcé ses vœux d’une soumission non-fragmentaire et d’une appartenance irrévocable. N/nous n’y étions pas retournés depuis l’automne dernier.

Un lieu bien ordinaire pour le monde. Sur le sentier de N/nos souvenirs j’ai remarqué que les fleurs avaient poussé. Il avait plu. esclave calliopée a demandé si elle pouvait cueillir une fleur. Ce fut accordé.

N/nous sommes retournés près du banc et du balcon où elle s’est agenouillée le 19 septembre 2021. J’ai lu de la déception dans ses yeux, elle imaginait le banc plus massif et plus clair. La pierre était plus sombre à cause de l’averse, mais celle-ci ne fait aux dernières nouvelles pas rétrécir la pierre.

Cette belle esclave accomplie a posé la fleur sur le banc en pierre.

C’est la tombe de ma liberté, qu’elle me déclare spontanément.

Je la regarde attentivement. Je l’admire s’extasier devant un bloc de pierre. Je me remémore l’instant où elle renonce à tout pour m’appartenir. Je ressens une reconnaissance profonde de vivre cette vie avec elle à mes pieds.

Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi enchanté devant une tombe.

Être son Monde

Récemment et face à la conjoncture actuelle des choses, j’ai remanié la récitation d’esclave calliopée. Y figure désormais « Vos pieds sont mon unique Terre ». Je ne la partage volontairement pas entièrement pour des raisons évidentes : une récitation est très intime. Celle-ci est unique et ne tend pas à être reproduite.

La récitation est une phrase (ou une série de phrases) que cette belle esclave récite lors du rituel du lever et du coucher dans N/notre relation ainsi que sur ordre de ma part. Ce sont ces premiers et derniers mots de la journée. Il peut arriver qu’elle passe des heures entières à se réciter sur mon ordre, enchaînée sur son petit coussin dans le salon. Les mots que je choisis – lorsqu’ils sont répétés ainsi – ont une puissance qui vient la conforter dans son asservissement.

Il est attendu que la récitation soit par essence évolutive et (au même titre que la relation) en mouvement constant. Les récitations qu’a eu esclave calliopée depuis qu’elle est à mes pieds ont toujours résonné avec les différentes circonstances de N/notre relation Maître/esclave. Jusqu’à peu, esclave calliopée se récitait avec la récitation qu’elle avait reçu lors de N/nos vœux lorsque j’ai eu le grand bonheur de la juger accomplie.

J’ai adapté la récitation de cette belle esclave aux évènements récents, mais qu’entends-je par « Vos pieds sont mon unique Terre » ?

Simplement qu’elle n’a pas à être encombrée par les misères ou la médiocrité du Monde tel que nous autres les connaissons. esclave calliopée a ordre de se tenir à l’écart de toutes informations relatives au Monde, principalement son actualité politique.

Je suis d’avis qu’en sa qualité de propriété, elle n’a pas l’impératif de se tenir informée des drames et encore moins de s’en préoccuper. En tant qu’esclave, elle subit néanmoins mes humeurs lorsque des évènements relatifs à l’actualité m’affectent. Mais cela ne change rien au fait que je suis sa source d’information et que je l’informe d’uniquement ce que je juge nécessaire.

À titre d’exemple en ce qui concernait la pandémie, esclave calliopée n’avait rien d’autre à savoir sur le sujet à part que je lui interdisais le vaccin. Avoir vent des différentes informations concernant cette maladie, j’ai décidé que c’était le soucis des personnes libres qui devraient au moment venu faire avec leur conscience leurs propres choix sur ce sujet.

J’estime simplement que mon esclave n’a pas à se dédier à autre chose que de me servir. Or, dans me servir, il ne rentre pas en ligne de compte qu’elle se renseigne sur ce qui – dans sa condition – ne lui est d’aucune utilité. Je l’isole de ce qui divise et rend malheureux et c’est à mon sens une de mes responsabilités si je ne veux pas que sa servitude s’en trouve troublée.

Quel prétendu Maître rêve que Son esclave soit parasitée par les misères du Monde et par ce biais, d’être moins bien servi et ne pas posséder une esclave en paix ?

Dans mon précédent article relevant également de champs de pouvoir (cf. Gestion des relations), j’avais déjà énoncé tout l’intérêt que j’avais de préserver sa servitude de toutes les inquiétudes et médiocrités qui ne la regardent pas. En ce sens, j’ai également interrompu ses études universitaires qui la rendaient moins disponible et étaient une source puissante d’anxiété. Son service n’en est sorti que plus paisible et grandi.

Cela soulève un point important. Si esclave calliopée n’a pas la liberté de s’informer sur les détresses du Monde, a-t-elle le droit de s’instruire sur d’autres sujets ? Ce à quoi je réponds : bien sûr, elle a même ordre de s’instruire ! Je me refuse de posséder une esclave limitée ou autre coquille vide du genre.

Certaines choses du Monde sont d’une grande beauté et je ne conçois pas lui interdire la connaissance de celles-ci. Ainsi, j’ai à cœur que cette belle esclave maîtrise certains arts – autres que ceux du corps – pour me servir, par le biais notamment d’un programme culturel que je lui impose et qui fera peut-être l’objet d’un article, voire plusieurs.

esclave calliopée n’a pas à s’infliger les angoisses du Monde, Je suis son Monde et il est dans sa nature de ne fleurir qu’au service du Maître.

artservie, la chaîne YouTube

J’ai ordonné à esclave calliopée de créer du contenu audiovisuel poético-fragmentaire à partir de sa servitude tout sauf fragmentaire. J’aime beaucoup le résultat. Toutes ses facultés sont utilisées pour servir le Maître, j’en suis le plus honoré des Hommes.

Bon visionnage.


Gestion des relations

En tant que Propriétaire d’esclave calliopée, j’exerce un pouvoir absolu sur elle. Une relation « hiérarchique » où n’est exercé qu’un pouvoir partiel et limité ne m’intéresse pas. Une relation avec un contrôle fragmentaire impliquerait qu’esclave calliopée soit de condition libre.

Impensable, car avoir pleine autorité sur ma merveilleuse propriété est une évidence. Il est devenu dans sa nature d’être de condition non-libre pour moi. Son esclavage étant entier et péremptoire, j’ai tout le loisir de disposer d’elle comme je l’entends.

Son asservissement a pour effet qu’elle n’a aucun pouvoir décisionnel sur sa vie. La faculté naturelle de choisir lui est défendue et, au bout de quatre années de dressage, étrangère.

N’ayant plus la liberté de choisir pour elle-même, j’ai la gestion de tous les aspects de sa vie, allant de son apparence jusqu’aux finances et bien d’autres domaines qui feront l’objet de prochains articles.

Aujourd’hui, j’évoque la gestion des relations.

Attention. Il ne s’agit pas d’un manuel pratique. Les modalités concernant la gestion des relations d’esclave calliopée me sont propres. Avant de vous affoler, gardez à l’esprit que je suis le Propriétaire d’une fabuleuse esclave et que j’en dispose comme je l’entends. Cela ne vous a jamais été dissimulé, alors que mes décisions vous effraient m’indiffère.

Une gestion aboutie des relations comprend à mon sens la gestion de toutes les relations peu importe leur nature, comprenant ainsi les relations familiales. C’était une évidence d’avoir esclave calliopée à demeure avant d’exiger quoique ce soit sur ce point. Lorsqu’elle a emménagé, je l’ai dépourvue de toute relation qui m’incommodait.

Gérer ses fréquentations lorsqu’elle était à la faculté était très simple. D’une nature réservée, esclave calliopée n’avait que très peu d’échanges sociaux. Plusieurs fois, je l’ai forcée à aller vers les autres. Il est important de signaler qu’en tant que Propriétaire, gérer les relations d’un esclave n’est pas que les interdire, mais aussi les encourager et les permettre – ou les imposer.

N/notre petite exposition a eu pour conséquence que l’O/on soit beaucoup plus sollicités qu’avant. Je me réjouissais de la voir interagir avec le monde, mais j’ai très vite constaté les premiers effets désagréables et addictifs des écrans et de la consommation des interactions sur elle. Cela, cumulé à la malveillance de ceux qui ne comprendront jamais ce que N/nous vivons m’a mené à prendre des décisions radicales. J’ai considérablement réglementé son rapport aux autres.

J’ai en premier lieu ordonné à esclave calliopée il y a plusieurs semaines de restreindre certaines conversations qui étaient trop présentes à mon goût. À ce jour, esclave calliopée n’adresse plus la parole à qui que ce soit sans mon accord et n’a plus aucune liberté sur ses réponses qui sont lues, approuvées ou modifiées par moi-même, même dans ses échanges « privés ».

J’ai interrompu les trois quarts de ses relations sociales ces dernières semaines, lui ordonnant de privilégier certaines relations amicales, naissantes ou existantes tenant sur les doigts d’une main. Il est clair que les enclins à la jalousie, les fanatiques et les esprits limités n’ont jamais mérité sa présence.

La qualité avant la quantité.

J’ai à cœur de l’isoler de tout ce qui pourrait parasiter sa servitude et suis dans mon bon droit en tant que Maître de cette splendide esclave de l’isoler complètement ou d’au contraire la socialiser à l’extrême. Dans les deux cas, elle me sera reconnaissante de l’asservir car cet isolement la reconnecte à la seule chose dont l’esclave accomplie qu’elle est a besoin : la satisfaction du Maître.