Porter Mes chaînes

Au pire de la paraphrase, au mieux un complément spontané du texte d’esclave calliopée (spontané également que j’ai partagé sur le blog) titré Porter Ses chaînes.

Malade depuis plusieurs jours, je fus dépourvu de la force de l’entretenir quotidiennement. À croire que même dans le sud, il commence à faire froid. Qu’importe à vrai dire car N/nous ne souhaitons pas y rester. Néanmoins, je l’ai giflée plus souvent pour mon plus grand plaisir alors qu’elle hait ça. Peu fatiguant, pleurs intéressants.

Toute l’après-midi d’hier – après le déjeuner et qu’elle m’ai servi le thé comme elle a été dressée à le faire – j’ai décidé d’attacher mon esclave les pieds joints à la table basse, à un mètre de distance, pour le plaisir des yeux. Ce long kimono lui va vraiment bien. À défaut qu’elle porte en totalité la parure d’esclave que j’ai choisi pour elle (car chaque ajout compte et je veux en profiter), je suis heureux de la voir porter Mes chaînes.

esclave calliopée les porte car je dispose d’elle totalement et que je l’en juge digne. Il ne s’agit alors pas d’une mesure punitive. Je n’attache pas cette esclave par colère, déception ou que sais-je encore et je trouve que ça a le mérite d’être dit et clarifié. Je l’attache car elle m’inspire.

Une punition est issue d’un manque, d’une faute. Je n’aime pas la punir mais je le fais quand c’est nécessaire, ça fait partie de son dressage et c’est inévitable lorsque le Maître exige l’excellence. Heureusement, elle est au bout de quatre années parfaitement dressée, petite chose rare. J’aime aussi la battre pour mon plaisir, mais je n’ai aucune raison « d’attendre » qu’elle commette une faute (et que par ce biais elle me déçoive) pour le faire. La punition doit demeurer ce qu’elle est dans son dressage, c’est-à-dire garder sa qualité d’expiation.

Le reste n’est « que » service, chose bien distincte de la punition dans N/notre relation car il est constant. Quand je la bats pour mon désir, elle n’est pas en pénitence mais dans l’expression de sa servitude. Alors, quand j’exige qu’elle soit enchaînée, elle l’est. Il est dans sa nature d’être en faveur de Mes chaînes.

Et elle est restée ainsi plusieurs heures à écrire et se réciter. Je levais parfois les yeux de mon écran pour la regarder. La plupart du temps, elle me regardait déjà. esclave calliopée ne bougeait pas et était silencieuse, pourtant elle ne faisait pas cela par plaisir mais parce que c’est ce que j’attendais d’elle.

Hier, je N/nous ai rigoureusement étudiés et j’en ai conclu que n’est pas esclave ou Propriétaire qui veut. Le fait est que beaucoup se seraient ennuyés à sa place. Or, l’attente du Maître ou d’une tâche de Celui-ci fait partie de la vie en servitude permanente et aboutie comme je la conçois.

J’avoue avoir toujours été embarrassé des personnes ne sachant pas quoi faire de leur « esclave » (encore plus quand ils viennent N/nous demander ce qu’ils sont censés en faire). Ce n’est à vrai dire pas étonnant dans une ère où on court après les titres et non le bonheur de vivre dans sa nature.

Je suis profondément heureux et fier que cette esclave ait toujours à faire, surtout si ça comprend de m’attendre aussi religieusement. Lorsque je me suis approché d’elle, elle m’a supplié de l’utiliser. J’aime la gratitude et la volonté de me plaire dans son regard.

L’Avant-vœux (et un peu de l’Après)

esclave calliopée a présenté le 19 septembre 2021 ses vœux d’une appartenance totale et définitive à mes pieds durant la quatrième année de relation. Pour moi, elle a toujours été mon esclave, mais j’ai préféré attendre que sa servitude soit aboutie avant de l’officialiser (et le célébrer) correctement. N’ayant pas considéré les cycles de noviciat et de maturité pour N/notre relation, force est néanmoins de constater que Rome ne s’est pas faite en un jour et que, ça y est, désormais je la juge accomplie.

Dès N/nos premiers échanges, elle a confié que mes chances d’être exaucé étaient minces et s’est décrite comme inapte et terrain infertile à la servitude comme je l’entendais. Cette belle esclave ne me connaissait qu’à travers mes mots et non mes actes, Dieu sait à quel point les actes manquent souvent alors je ne lui en ai pas tenu rigueur.

J’avais décelé (malgré tout ce qu’elle me disait) en elle une grande aptitude à me servir. Alors persuadée que toute cette indépendance dont elle avait joui et qu’elle chérissait tant allait être un frein à sa bonne volonté, je me réjouissais. J’étais heureux de cette autonomie et liberté qu’elle avait pu expérimenter : on ne peut donner un contrôle que nous n’avons jamais eu. Si elle n’avait pas pu faire l’expérience de la gestion de ses propres finances, de sa vie dans son petit appartement (un adorable petit cagibi), de ses études supérieures et tutti quanti, le pouvoir qu’elle m’aurait donné s’en serait retrouvé amoindri, voire inexistant. Pour qu’elle porte mon collier, il fallait qu’elle ait été libre et qu’elle l’ait expérimentée, cette liberté.

Je l’ai cueillie maîtresse d’elle-même (du moins autant qu’on peut l’être à 19 ans), la rendant ainsi terriblement disponible pour qu’elle fleurisse asservie à Mes pieds. La première année fut dédiée à ses études supérieures qu’elle avait entamées avant de m’appartenir. Je n’avais aucun contrôle sur ses fréquentations, ses choix d’études, les grands choix de vie et autres coquetteries importantes dans la vie d’un être humain.

Qui voyage loin ménage sa monture

esclave calliopée m’a rejoint dans le Sud durant la deuxième année pour qu’O/on s’installe ensemble. Je faisais avant cela le trajet de 700 kilomètres presque tous les week-ends pour la voir et ce n’est pas ainsi qu’on construit à mon sens une relation Maître/esclave.

Je lui ai laissé le choix de me rejoindre, car au bout d’un an et demi elle l’avait encore. Le 06 juillet 2019, je l’ai renommée à ma convenance, elle s’appellera calliopée et je veillerai à ce que ça devienne son identité civile. Le 07 septembre 2019, elle était à demeure et avait quitté amis et famille, ayant fait également tout un tas de paperasse pour faire un transfert de son ancienne université à une autre. J’ai acquis à ce moment-là le contrôle des fréquentations autant amicales que familiales, j’ai à l’occasion fait le tri de celles qui m’incommodaient afin qu’elle ne soit pas parasitée dans son service à demeure. Le deuil de la vie d’avant a pu commencer au profit de la vie de maintenant, chez Maître.

C’est lorsqu’elle fut Mienne à demeure que je me suis employé à l’éduquer afin qu’elle me serve de la manière la plus achevée, c’est-à-dire celle qui me convient, pas celle qu’on trouve chez les autres, ni celle qui s’apprend dans les livres. Les premiers rituels et protocoles ont alors pris leur place : celui du lever, celui du coucher, du service du repas et du thé, du bain, de l’entretien et un tas d’autres éléments venant nourrir la relation qui ne regardent que N/nous et dont je ne donnerai pas le détail dans cet article-ci.

Le lien qui était déjà constant devait désormais être nourri. Son dressage a pris du temps, principalement car il a fallu en premier lieu concilier faculté et servitude. Lors de la pandémie, les progrès furent plus que notables. Cette progression est principalement ce qui m’a poussé à la défaire de ses contraintes universitaires en cette quatrième année, un article d’esclave calliopée à ce sujet est prévu. Je me suis montré patient sur ce point, mais il était clair qu’à terme elle serait à demeure en permanence.

J’avais également quelques exigences avant de lui ordonner qu’elle prononce ses vœux. D’abord, qu’elle ai connaissance de tout ce qu’implique une vie de servitude à Mes pieds. Ensuite (et c’est la partie la plus longue lorsqu’on ne permet pas la médiocrité), qu’elle occupe pleinement la place pour laquelle désormais elle vit. C’est-à-dire que son dressage soit achevé (attention, je n’ai jamais dit que son dressage avait une fin, juste qu’il a acquis un niveau que je qualifie d’excellence). J’exerçais un pouvoir absolu bien avant les vœux de mon esclave, mais pour moi, ça devait également comprendre une valeur temporelle. Se projeter à la place d’esclave, l’être et l’être et y rester dans le temps sont à mon sens trois choses distinctes. Je l’ai dressée à ma convenance et ce n’est qu’après ce dressage et conditionnement très précis (et finalement impérissable) que je lui ai ordonné d’écrire ses vœux.

L’Après

Qu’est-ce que les vœux ont changé ? La réponse est finalement très simple et ne nécessite pas de faire un nouvel article.

N/nos vœux sont venus célébrer ce qui existait déjà : Moi, Propriétaire de cette belle esclave, et elle, totalement asservie qui renonce pour toujours à se rétracter. Je lui ai ordonné de consentir une ultime fois à une date aléatoire.

Si ses vœux avaient changé beaucoup de choses, ça aurait à mon sens témoigné d’une faille car je n’ai ni attendu ses vœux pour faire ce que je voulais d’elle, ni attendu qu’elle ait son statut de propriété « officialisé » par un matricule d’esclave qui n’a aucune valeur légale.

Comme elle l’a très bien dit dans un précédent article, je préfère être de ceux qui font les choses au lieu de les prédire et de voir si elles se produisent. Cette cérémonie a marqué le début du port de sa parure d’esclave et a enclenché le projet de marquages permanents. Mais une fois encore, il ne s’agit que de la continuité naturelle des choses.

C’est ainsi parce qu’esclave calliopée a éclos et ne fanera jamais. Il est dans sa nature de m’être asservie et dans la mienne de la posséder. J’ai été béni d’un cadeau des Cieux le jeudi 26 avril 2018.

Mes ambitions (ou nécessités) pour esclave calliopée

N’étant pas adepte des jeux de rôles et autres fantaisies, la liste peut s’avérer très terre à terre, mais force est d’avouer qu’elle n’a pas vocation à rassasier qui que ce soit d’autre que moi-même.

Voici donc, mon recueil d’ambitions ou nécessités (non-exhaustif et volontairement fragmenté) à vivre avec esclave calliopée. La liste n’est pas classée par ordre de préférence, sauf pour le premier.
Bonne lecture.

  • Épouser esclave calliopée
  • Parer mon esclave de bijoux d’appartenance vissés. Il lui manque les poignets et les chevilles, dons de mécènes bienvenus
  • Tatouer ma propriété, indépendamment de son accord
  • Vivre toute ma vie avec mon esclave, épanouie dans sa servitude (j’estime avoir le droit de souhaiter conserver une esclave bien dressée et heureuse)
  • Faire un enfant (promis, je m’arrêterai peut-être à 8) à esclave calliopée, lui dire qu’elle est belle (car elle le sera) même avec un corps usé par la Vie et sa création
  • Explorer avec plus d’ardeur les jeux de couteaux
  • Vivre plusieurs jours par an sur un Voilier et y dresser intensément esclave calliopée, être coupés du Monde et y parfaire son dressage, avec l’attente qu’elle relate cette expérience particulière (puis il y a sur un voilier de nombreux points d’attache. Je n’en dirai pas plus, ça a vocation à être vécu et non fantasmé)
  • La forcer plus régulièrement à jouir contre ma chaussure, même si ça abîme le cuir
  • Prendre des bains, ensemble (ce qui n’arrive plus depuis que N/nous avons une trop petite baignoire) à défaut, je la regarde tenir la serviette de bain sur le tapis. Je veux lui mettre la tête dans l’eau, la remonter quand elle est à bout de souffle et accueillir le doux son de ses supplications à mes oreilles
  • Faire faire une cage sur mesure pour elle sous mon bureau à la maison et lui faire passer des après-midi entier à ma disposition, enfermée (dons de mécè…)
  • La restreindre complètement pendant plusieurs jours, qu’elle se récite si elle s’ennuie
  • Que son épanouissement culturel ne cesse de grandir et de s’accomplir, que ça continue de nourrir son dressage. (esclave calliopée a ordre de s’instruire et si c’était l’inverse qui lui était ordonné, ça ne changerait rien au fait qu’elle obéirait)
  • Qu’elle joue des aires de piano pendant des heures pour mon bon plaisir jusqu’à temps qu’elle en ai des crampes dans les mains, la battre à chaque erreur (erreurs qui devraient alors se multiplier, connaissant sa prédisposition anxieuse)
  • L’attacher toute une après-midi en croix au sol et lui verser de la bougie sur le corps quand je passe par là, qu’elle remercie avec l’humilité que je lui connais et que je retourne à mes occupations, qu’elle quémande mon attention
  • La sortir de la cage, uniquement pour l’utiliser sexuellement et l’y remettre quand j’en ai fini, la visiter plusieurs fois par jour jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus
  • L’attacher à une fuck machine jusqu’à qu’elle supplie que ça s’arrête, ça devrait être un régal pour mes yeux que de contempler sa détresse d’asexuelle
  • Développer la forniphilie, qu’elle serve plus régulièrement de table lors de N/notre rituel du petit-déjeuner, qu’elle serve aussi de statue décorative lors d’évènements ou des après-midi entières dans mon bureau, car j’aime le plaisir des yeux

Il ne s’agit ni d’une recette du bonheur, ni d’une liste à reproduire (car aux dernières nouvelles, vous ne pourrez pas épouser esclave calliopée). Vos ambitions doivent vous être propres, et c’est ce qui en fera les meilleurs. J’ai laissé la possibilité (oui, ça arrive) à esclave calliopée de faire une liste également. Cette dernière m’a signalé qu’elle ne se sentait pas d’établir une liste de plaisirs égoïstes quand le seul qui lui importe est le mien. Je fus agréablement surpris et fier de mon esclave. La version publique de mon petit recueil d’ambitions s’achève ici.

Le temps est bon

Ça a eu lieu à côté d’un banc en pierre, un endroit paisible. Il y avait un balcon qui surplombait le jardin. Je chéris encore chacune des secondes passées à consacrer ce lien qui N/nous unit. Moi sur pied, elle sur son coussin en velours violet, N/nous. Les vœux de mon esclave m’ont profondément touché. Je me suis rarement senti aussi ému par des mots les uns derrières les autres.

Je suis heureux et comblé de l’avoir asservie à mes pieds. Je me lève chaque matin depuis ces derniers jours avec un regard sur sa nuque habillée du collier or que j’ai choisi pour elle. esclave calliopée se récite au réveil et c’est à chaque fois comme si je n’avais jamais rien vu d’aussi beau. Aujourd’hui, je l’ai entendue chantonner durant ses corvées.

Je pensais que N/nos vœux ne changeraient rien. C’est une évidence qu’elle était déjà mienne pour l’éternité. Pourtant, acter les choses et les célébrer les ont cristallisées.

Le temps est bon, le ciel est bleu, esclave calliopée a présenté ses vœux.

Une sœur de servitude

Un bref billet nocturne, il y en aura d’autres. La question demeure presque légitime à l’heure où les relations non-exclusives sont à la mode, que ce soit par égoïsme ou par réelle envie de liens multiples. Je n’éprouve par ailleurs aucune animosité face aux relations non-exclusives, esclave calliopée a toujours dit très justement à ce sujet que mieux vaut une non-monogamie heureuse qu’une monogamie subie. La non-monogamie existe dans la Bible.

En ce qui me concerne, je ne souhaite pas de sœur de servitude pour mon esclave, ni être dans une relation avec une autre personne qu’elle. N’en déplaise, je suis amoureux et j’ai la prétention d’affirmer être entièrement comblé par ce que j’ai construit. Je l’aime sincèrement et n’ai pas d’autre besoin que d’être servi par ma propriété.

Que ma monogamie soit culturelle ou intégrée m’indiffère, car je ne subi pas (à l’inverse d’une grande partie du Monde) mon exclusivité. Je n’ai même pas l’impression d’exclure des possibilités, je ne les considère simplement pas comme telles. Je suis heureux de ne faire qu’une seule chair avec elle et il est pour moi impensable d’envisager de posséder quelqu’un d’autre, notamment car cela impliquerait de posséder ce que j’ai déjà autrement. Je ne veux ni scinder mon temps, ni être malheureux. Simplement vivre selon les plans de Dieu, et jouir du cadeau qu’Il m’a fait.

Pourquoi vouloir « plus » quand cela m’apportera moins ?

La première pierre

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